Le président cubain Miguel Diaz‐Canel a appelé samedi soir, la communauté internationale à prendre des mesures pour mettre fin au génocide à Ghaza. Partageant une photo du drapeau palestinien projeté sur le mémorial José Marti à La Havane,
Miguel Diaz‐Canel a déclaré : « Cuba exige que le génocide cesse maintenant ». «Tant que la terre palestinienne continuera d’être martyrisée, saignée, détruite jusqu’à ses fondations par la haine de l’occupant (sioniste), nous ne nous lasserons pas de dénoncer le crime et d’en appeler à la communauté internationale », a écrit Diaz‐Canel sur X.
Depuis le 7 octobre 2023, l’entité sioniste mène une agression dévastatrice dans la bande de Ghaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs parmi les civils, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit l’entité sioniste à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour « génocide ».
L’entité sioniste a également imposé un blocus total sur la bande de Ghaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de l’enclave palestinienne, au bord de la famine.
L’agression génocidaire sioniste a, en outre, provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Ghaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.
Et les massacres se poursuivent. Hier, une frappe aérienne israélienne a touché des tentes situées à l’intérieur de l’hôpital al‐Aqsa, dans le centre de Gaza, tuant deux Palestiniens et blessant quinze autres. Les sionistes affirment avoir visé un centre de commandement du Jihad islamique et assurent que le fonctionnement de l’hôpital n’était pas affecté.
Parallèlement, les négociations pour une trêve doivent reprendre au Caire. Dans le sud de l’enclave, la ville de Khan Younès, a encore été la cible de plusieurs frappes. Aux abords de l’hôpital de campagne jordanien et du complexe Al Nasser, à l’ouest de Khan Younès, des citoyens ont récupéré les corps sans vie de cinq personnes ayant péri dans ces raids.
Des tirs d’artillerie de l’armée d’occupation près de l’université Al Aqsa, du tribunal de la charia et du siège des Services de sécurité, à Khan Younès, ont fait de nombreux morts et blessés.
La chaîne qatarie Al Jazeera, citant le ministère de la Santé palestinien, a révélé un bilan de 82 morts et 98 blessés dans la bande de Ghaza. Les forces d’occupation ont, selon la même source, encore commis huit massacres dans le territoire palestinien où des milliers d’enfants souffrent de famine à cause du blocus imposé par les Israéliens et la difficulté d’acheminer les aides internationales.
Par ailleurs, le ministère de la Santé du Hamas a annoncé hier un nouveau bilan de 32 782 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.
En 24 heures, 77 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui fait état de 75 298 blessés en près de six mois de guerre. Alors que l’entité sioniste continue de violer ses obligations juridiques envers la population civile palestinienne, le Conseil de sécurité, s’il ne peut l’obliger à respecter le droit, a pour devoir d’arrêter et de prendre des mesures appropriées pour protéger la population civile.
Même aujourd’hui, elle continue à ouvrir le feu sur des convois de personnes tentant de parvenir en lieu sûr et d’obtenir de l’aide. Et le bombardement du complexe de l’UNRWA démontre que, malgré les assurances répétées, elle continue d’afficher un total mépris pour les principes humanitaires.