Lisa Luce est née en 1983, à Alger et vit à Vitrolles. En quête de devenir la meilleure version d’elle-même, elle décide de se lancer et de se consacrer à l’écriture. «Au cœur d’une Lyrienne» est son premier ouvrage. Dans ce témoignage, elle espère donner de l’espoir à ceux qui ne croient plus en rien.
«Au coeur d’une Lyrienne» est un témoignage émouvant. L’ouvrage, publié par Vérone Éditions, est un témoignage poignant, rempli d’espoir, à travers lequel l’auteure, Lisa Luce, s’adresse aux personnes en détresse. L’oeuvre est dédiée à tous ceux qui n’osent pas assumer qui ils sont véritablement, ceux qui n’écoutent pas suffisamment leur intuition ou ceux qui traversent des souffrances qui paraissent insurmontables.
Cet ouvrage apporte aux lecteurs du réconfort grâce à des paroles claires et remplies de sagesse. Chaque expérience, chaque moment vécu et passé est une leçon à apprendre selon elle : «Avec le temps, je commençais à voir mes expériences comme un pont que je nomme le pont de l’intégrité, explique l’écrivaine. Les pierres le constituant sont telles les leçons issues de l’ensemble des expériences que j’ai vécues et à travers chacune d’elles se trouve un message à intégrer.
Si ce dernier n’est pas assez enveloppé d’amour et de pardon pour moi‐même et pour les autres, alors je recommencerais la même expérience autant de fois qu’il le faudra, jusqu’à ce que l’amour et le pardon soient bien intégrés. C’est la raison pour laquelle ce fameux pont repose uniquement sur l’intégrité de la personne, car il n’y a que l’amour et le pardon qui puissent nous “main‐tenir” tous ensemble, bien soudés, telles les pierres entre elles.
J’ai compris que c’est en allant vers moi‐même que je me sors de l’illusion de la dualité car mes réactions vis‐à‐vis d’un élément extérieur ne sont que le reflet du travail à faire de l’intérieur.» «Au cœur d’une lyrienne n’est pas qu’un roman autobiographique. Il s’agit d’une sorte de journal de bord auquel on peut se référer à tout moment de la vie.
«À travers mon récit, je raconte mon vécu et apporte ma vision et mon interprétation en ayant pris du recul sous forme de message de sagesse à travers lequel j’invite chacun à méditer et à avoir un regard éveillé. J’invite également à mettre l’amour et le pardon au centre de notre chemin de vie afin de faire la paix avec soi quand on a l’impression de se retrouver dans un monde à l’opposé de ce que qu’on est.
«Dans ma quête de devenir la meilleure version de moi‐même, je livre une partie de moi ainsi que mes intimes pensées tout en transparence pour qu’à travers mon témoignage, je puisse redonner de l’espoir à ceux qui ne croient plus en rien».
DAMERDJI, UNE AUTEURE À SUCCÈS EST NÉE
«Laissez‐moi vous rejoindre» a fait partie des œuvres littéraires engagées de la rentrée sociale 2021. L’auteure en est Amina Damerdji, une Algérienne; et c’est déjà une nouveauté et une fierté d’avoir, encore une fois, un nom qui se place en « ès qualités » dans le très fermé cercle des auteurs en France.
«Laissez‐moi vous rejoindre» (Collection Blanche, Gallimard, 2021, 320 pages) séduit déjà par son titre, déjà curieux, et qui pousse à découvrir où et qui rejoindre. En fait, il s’agit de l’histoire de Haydée Santamaría Cuadrado, une révolutionnaire cubaine moins connue que Fidel Castro ou Che Guevara, mais qui est une des figures emblématiques de la guérilla cubaine qui a fait tom‐ ber la dictature de Fulgencio Batista.
C’est donc l’histoire réelle d’une femme écrite de manière romancée et imagée par une autre femme. Le choix est difficile, mais apparemment Amina Damerdji aime les coups de force, les défis, et s’en régale même. J’avoue que pour cerner cette figure de proue de la grande Révolution cubaine, il m’a fallu me documenter plus pour me maintenir à la hauteur du livre, qui dès le début a placé la barre très haut.
Du titre, j’en ai déduit une histoire à l’eau de rose, celle d’une femme qui souhaitait rejoindre son homme; mal m’en a pris, car dès qu’on passe les premières pages, qui racontent la vie de la jeune femme et son quotidien chez ses parents à Encrucijada, ce petit village cubain au milieu des champs, au seuil des années 1950, on est immédiatement happé par la grande histoire, celle de Cuba en Révolution.