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Adhésion de la Palestine à l’ONU: La nouvelle bataille diplomatique de l’Algérie

Le Conseil de sécurité de l’ONU pourrait se prononcer jeudi prochain par vote sur l’adhésion de la Palestine en tant que membre à part entière de l’ONU. Jeudi dernier, les membres du Conseil n’ont pas pu parvenir à un consensus lors d’une réunion à huis clos.

Depuis 2012, la Palestine est reconnue comme un Etat observateur non membre. Pour obtenir le statut de membre à part entière de l’ONU, la Palestine doit avoir le soutien de neuf des quinze membres du Conseil de sécurité, sans veto de la part des cinq représentants permanents. L’importance de cette adhésion, l’Algérie en est consciente. Notre pays n’a cessé pendant de longues années de tenter de mobiliser tous les Etats épris de liberté et de justice pour que la Palestine accède à ce statut international.

Par la voix de son Président, M. Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie mobilisait les soutiens aux niveaux régional et international, parce qu’elle savait que le soutien de la communauté internationale était indispensable au succès des actions entreprises ou à entreprendre.

Lors de son allocution prononcée à la 78e Assemblée générale de l’ONU tenue en septembre dernier, le Président Tebboune avait réitéré son appel à la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire pour octroyer à la Palestine la qualité de membre à part entière de l’AG de l’ONU.

Moins de six mois plus tard, le Président de la République avait exprimé sa conviction quant à l’obtention par l’Etat de Palestine de la qualité de membre permanent de l’Organisation onusienne. « L’Algérie lutte depuis quatre ans sans relâche pour l’établissement d’un Etat palestinien indépendant », a déclaré le président de la République lors de son entrevue périodique avec les représentants des médias nationaux, ajoutant : « Nous avons rassemblé la diaspora palestinienne et mobilisé la Ligue arabe, et aujourd’hui il y a un véritable espoir » pour que l’Etat de Palestine obtienne la qualité de membre permanent des Nations Unies, soulignant que certains pays européens appelaient déjà à l’établissement d’un Etat palestinien et se sont dit prêts à reconnaître l’Etat palestinien.

Les pays de l’Union européenne (UE) désireux de reconnaître l’Etat de Palestine «devraient agir ensemble» afin de déclencher des progrès significatifs dans la consolidation de la paix dans cette région, a déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel.

S’adressant aux journalistes à Bruxelles cette semaine, Michel a évoqué une «coordination au niveau européen» entre les Etats membres prêts à reconnaître formellement l’Etat palestinien souverain. Michel, qui est chargé de forger un consensus entre les 27 dirigeants de l’UE, a suggéré que «d’autres pays extérieurs au bloc partageant les mêmes idées pourraient également se joindre à l’initiative».

Il a suggéré que l’Union européenne devrait utiliser les «outils» à sa disposition, tels que l’accord d’association pour garantir qu’Israël respecte l’Etat de droit et le droit humanitaire international. «Cet accord d’association prend en compte le respect de l’Etat de droit (et) du droit international, y compris le droit international humanitaire», a‐t‐il expliqué.

La semaine dernière, la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la Palestine, Francesca Albanese, a déclaré que le bloc (UE) «devait mettre un terme aux relations commerciales» avec l’entité sioniste afin de «prévenir les crimes de guerre équivalant à un génocide dans la bande de Ghaza assiégée»

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