Les critiques et les réprobations pleuvent de toutes parts, depuis plusieurs semaines, sur le Premier ministre de l’entité d’occupation israélienne, Benjamin Netanyahu. Ce samedi, des médias israéliens très remontés contre lui, l’ont traité carrément de crétin, après l’avoir qualifié naguère d’égotiste, de menteur et de lâche.
Ces médias sont unanimes à pointer du doigt sa stupidité et à déclarer qu’il est déconnecté de la réalité et qu’il n’a pas encore compris après ces longs mois de guerre que la solution au conflit ne peut être que politique.
Avant la guerre contre Ghaza, note le journal «Haaretz, la situation internationale d’Israël est excellente et plusieurs pays arabes s’apprêtaient, à l’exemple de l’Arabie Saoudite, à conclure un accord de normalisation avec Israël, et des Arabes du Golfe aussi bien que des Marocains défendaient Israël à tour de bras et lui trouvaient des qualités et des vertus rarement énoncées auparavant par un musulman.
Mais cette situation a totalement changé maintenant, avec la désastreuse gestion de Netanyahu qui mène depuis le 7 octobre dernier une guerre génocidaire que tout le monde, même les amis d’Israël, dénonce.
Se targuant avant le «Déluge d’Al Aqsa» d’être l’une des armées les plus puissantes du monde, le conflit actuel a démasqué l’armée sioniste : elle n’est finalement ni forte, ni puissante. «Netanyahu a déclaré, il y a des années, qu’Israël était une grande puissance régionale, mais quelques jours après le déclenchement de la guerre, il a demandé aux États-Unis d’amener des porte-avions dans la région et a quémandé des armes, des munitions et des missiles. Pouvez-vous imaginer ce que serait devenu d’Israël si le président américain avait refusé d’apporter son aide ?», s’est interrogé à ce sujet le journal Haaretz.
Outre d’avoir étalé au grand jour ses faiblesses, l’armée sioniste passe, aux yeux de tous, ces dernières semaines, pour une armée barbare, génocidaire qui n’a fait depuis le 7 octobre que tuer des bébés, des enfants, des femmes, des vieillards, déplacer et affamer des populations entières. Au lieu d’une guerre éclair comme péroré par Netanyahu dès le début, la guerre en est maintenant à son sixième mois, et Israël, selon la presse israélienne, se dirige droit vers une défaite stratégique face à une «petite organisation» sous-équipée et sousarmée.
En effet, l’armée sioniste a perdu sur tous les tableaux. Chaque jour supplémentaire de guerre est un coup de pouce supplémentaire au Hamas dans son chemin vers la victoire. L’embrasement généralisé n’est pas à écarter. L’Iran poussé, ces derniers temps, dans ses derniers retranchements, va certainement réagir d’une façon ou d’une autre.
L’assassinat de plusieurs de ses hauts responsables militaires dans l’attaque de son consulat à Damas le lundi 1er avril imputé à Israël, ne restera pas impuni. L’implication probable de l’Iran va complètement donner une nouvelle tournure au conflit en cours.
Ce qui fait dire à plusieurs organes de presse israéliens que Netanyahu, outre d’avoir réussi à accroître le ressentiment international contre «Israël», mène désormais son pays droit vers une «défaite absolue».