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Attaf évoque les priorités de l’Algérie au conseil de sécurité

A la suite de l’éclatement de la guerre à Ghaza, elle est montée au créneau pour porter la voix du peuple palestinien et pousser pour l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU, d’une résolution appelant à un cessez‐le‐feu immédiat à Ghaza.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a reçu hier la présidente du Comité international de la Croix‐Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric Egger. Et à cette occasion, il a réitéré la nécessité urgente d’obtenir la paix dans la région, d’imposer un cessez‐le‐feu immédiat dans la bande de Ghaza, de faire parvenir les secours humanitaires aux victimes du conflit et de contribuer, les points de passage devant être rouverts pour l’acheminement de l’aide humanitaire.

Attaf a rappelé que la situation tragique à Ghaza et la cause palestinienne demeuraient en tête des priorités de l’Algérie au Conseil de sécurité, où elle continuera d’œuvrer pour un cessez‐le‐feu immédiat et permanent. L’Algérie fait partie des pays qui estiment que le monde doit être solidaire pour démontrer que le droit international n’est pas une promesse vide de sens et que les traités seront appliqués, et que l’entité sioniste ne doit pas penser qu’elle est au‐dessus des lois, qui s’appliquent à d’autres.

La réalité aujourd’hui est que des pays puissants font obstacle aux avancées dans le domaine de la justice internationale en se plaçant au‐dessus des lois relatives aux droits humains, en protégeant leurs alliés contre les critiques et en n’agissant que lorsque cela les arrange politiquement.

Dans ce monde extrêmement injuste, l’Algérie ne baisse cependant pas la garde et reste mobilisée en faveur de la paix et du droit. L’Algérie « continuera de rappeler la nécessité impérieuse de soutenir le droit historique et inaliénable du peuple palestinien à l’établissement de son Etat souverain et indépendant », a souligné le ministre, soulignant que « c’est le seul moyen d’assurer une paix et une stabilité durables au Moyen‐Orient ».

Et d’assurer que « le CICR peut compter sur la voix de l’Algérie au Conseil de sécurité pour défendre avec force sa mission humanitaire en tant qu’organisation indépendante, neutre et impartiale ».

M. Attaf n’a pas manqué, à cette occasion, de saluer « les efforts des équipes du CICR dans la bande de Ghaza, dans les territoires palestiniens occupés, où elles continuent de fournir des soins de santé de base et d’autres services vitaux dans des circonstances très difficiles ». Il a a également rendu hommage aux efforts de ces équipes qui « continuent de braver tous les risques et toutes les difficultés pour sauver la vie des Palestiniens sans défense », déplorant « la perte tragique de ces femmes et de ces hommes courageux qui ont payé un lourd tribut en essayant d’améliorer la situation à Ghaza ».

M. Attaf a, par ailleurs, précisé que ses entretiens avec Mme Spoljaric Egger avaient permis de « passer en revue les relations solides et privilégiées entre l’Algérie et le CICR ». Des relations, a‐t‐il dit, « fondées sur l’engagement constant de l’Algérie et son attachement au droit international humanitaire » et « tirant leur force des valeurs fondamentales de confiance, de soutien et d’entente mutuels auxquelles l’Algérie et le CICR sont si attachés ».

« Les relations entre l’Algérie et le CICR ont toujours été privilégiées et fructueuses, ayant même contribué à la promotion du droit international humanitaire », a affirmé le ministre, ajoutant que « les programmes de soutien humanitaire et de renforcement des capacités fournis par la mission du CICR en Algérie sont une preuve éloquente de la solidité de nos relations ».

Dans ce sillage, le ministre des Affaires étrangères a fait savoir que l’Algérie aspirait à « approfondir les discussions fructueuses amorcées, il y a trois mois à New York, avec le CICR au sujet de la cause palestinienne et d’autres crises dans notre région et au‐delà, d’autant que le Comité s’est imposé, dans tous ces environnements instables, comme une force salutaire porteuse d’espoir et un partenaire clé en faveur de la paix et de la justice ».

Le ministre a, par ailleurs, réitéré la gratitude de l’Algérie envers le CICR, qui lui a remis les archives se rapportant à ses activités et actions humanitaires dans le pays durant la lutte d’indépendance.

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