Les travaux de la réunion spéciale du Forum économique mondial ont débuté, hier, dans la capitale saoudienne, Riyadh, avec la participation de haut niveau de nombreux pays et organisations internationales et régionales. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l’Algérie participe aux travaux de cette session représentée par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf.
Les différentes discussions programmées dans le cadre de cet événement s’articulent autour de trois thèmes principaux : coopération internationale, croissance et énergie, qui sont les thèmes que les organisateurs ont choisis comme slogan principal de cette session.
Le forum est célèbre pour sa réunion annuelle. La session de Riyadh est une session spéciale, pour ce qu’elle a d’urgent dans un contexte mondial dominé par la guerre à Gaza et la guerre en Ukraine. En session normale, le Forum réunit des patrons de multinationales, des banquiers, des milliardaires, de puissants responsables politiques et des intellectuels influents du monde entier.
Dans le contexte de ce Forum de Riyadh, le ministre algérien Ahmed Attaf a participé à la séance d’échanges sur les dynamiques géopolitiques et la transition énergétique. Il présentera le rôle et la contribution de l’Algérie à la promotion et au renforcement de la sécurité énergétique dans son environnement régional et au niveau mondial, d’autant que l’Algérie en est un des acteurs majeurs sur la scène énergétique mondiale.
Les travaux, dès leur premier jour, ont connu une intervention importante du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. À travers son allocution, il a souligné les priorités qui se présentent de manière urgente au stade actuel, en particulier le cessez‐le‐feu à Gaza, l’acheminement de l’aide humanitaire et le rejet du déplacement forcé des Palestiniens hors de leur terre et de leur patrie.
Le président Mahmoud Abbas a souligné que ce qui se passe à Gaza dépasse de loin ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale en termes de crimes et de destructions, avertissant la communauté internationale de la plus grande catastrophe de l’histoire du peuple palestinien si les forces d’occupation sionistes attaquent la région de Rafah.
En conclusion, le président de l’Autorité palestinienne a appelé tous les pays du monde à reconnaître l’État palestinien et à lui permettre de devenir membre à part entière des Nations Unies. Ainsi, au premier jour des travaux du Forum, la communauté arabe a fait entendre sa voix et imposé le tempo de la guerre à Gaza, un événement qui bouleverse les données des relations internationales par la gravité des faits commis par l’entité sioniste