A l’occasion de célébration de la Journée internationale des travailleurs, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est rendu hier, à la Maison du peuple (Alger), où il a présidé la cérémonie de célébration de cette journée.
Le président a été accueilli à la Centrale syndicale par le Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Amar Takdjout, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb. Par la suite, il a déposé une gerbe de fleurs devant les stèles commémoratives du chahid Aïssat Idir et de l’ancien Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le chahid Abdelhak Benhamouda, où il a récité la Fatiha du Saint Coran.
Lors de son discours à la Maison du Peuple, le président Tebboune a rappelé la situation déplorable de l’économie, totalement effondrée, et les conditions misérables que connaissait l’Algérie avant 2019, dernière année d’une «décennie mafieuse». Il a, en outre, affirmé que célébrer la Journée internationale du travail avec tous les piliers de l’histoire contemporaine de l’Algérie, est «une occasion de se souvenir de la lutte et la longue histoire de la lutte menée par des hommes, à l’exemple de Aïssat Idir, qui ont privilégié l’intérêt national avant tout».
Le président de la République est revenu sur le discours mensonger de l’époque, «selon lequel le Trésor public n’était pas en mesure de payer les salaires des travailleurs». La réserve de change avait alors atteint son plus bas niveau et la corruption a ravagé tous les secteurs pendant la décennie de règne des gangs, une décennie au cours de laquelle «la classe ouvrière, la classe moyenne et la classe vulnérable ont été complètement abandonnées».
Le président de la République a expliqué que ces pratiques visaient à démoraliser les Algériens et à livrer le pays à l’extérieur en le plaçant entre les mains du Fonds monétaire international, avant que le Hirak béni ne vienne sauver le pays de ces pratiques mafieuses.
Le Président a souligné la nécessité, aujourd’hui, «d’établir des règles de dialogue et de concertation avec l’Union générale des travailleurs algériens et tous les patriotes afin de parvenir à des solutions équitables».Aussi, et par le serment donné aux martyrs de la Révolution, Tebboune a réitéré sa promesse de «ne pas aller vers l’endettement extérieur».