Les Nations‐Unies ont de nouveau alerté, ce dimanche, sur l’imminence d’une famine dans la bande de Ghaza. Outre les actions de saccage et de blocage des camions d’approvisionnement à destination de Ghaza par des militants israéliens de droite et des parents des otages, l’armée d’occupation sioniste, qui a déjà fermé tous les points de passage, empêche toute entrée de camions d’aide humanitaire dans l’enclave, selon plusieurs médias.
« La famine dans le nord de Ghaza est imminente », a déclaré, à ce sujet, le secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires humanitaires, Martin Griffiths. « Les habitants de Ghaza sont confrontés à une crise insoutenable suite à la fermeture des points de passage de Rafah et des points de passage de Rafah et de Kerem Shalom », a‐t‐il ajouté.
De son côté, le bureau des médias du gouvernement dans la bande de Ghaza a déclaré que l’occupation sioniste bloque l’entrée de 3 000 camions humanitaires et empêche 690 personnes, entre malades et blessés, de sortir de Ghaza pour se faire soigner à l’étranger.
Depuis 13 jours, les points de passage de Rafah et Kerem Shalom, seuls points qui permettaient l’acheminement des approvisionnements, sont fermés par l’armée d’occupation, ce qui n’a pas manqué d’exacerber la crise humanitaire déjà alarmante, ajoute le bureau des médias.
A cette famine alarmante, la bande de Ghaza souffre dramatiquement d’une grave pénurie de médicaments et de consommables médicaux nécessaires aux soins. Dans ce cadre, le ministère de la Santé de la bande de Ghaza a averti dans un communiqué sur les graves menaces que font peser ces pénuries sur la vie des patients.
Les quelques infrastructures sanitaires encore en exercice dans la vile de Rafah ne peuvent plus assurer de façon convenable des services d’urgence, faire des opérations chirurgicales, fournir des premiers soins et autre services médicaux, a expliqué le ministère de la Santé de la bande de Ghaza.
Affamer les civils est un crime de guerre selon le Statut de Rome et les Conventions de Genève, et les conventions de Genève stipulent encore que les hôpitaux, les unités mobiles médicales, les malades et blessés, le personnel médical sont particulièrement protégés, mais Israël, qui agit depuis longtemps en toute impunité en dehors du droit, use à outrance de la famine et de l’absence de soins comme une arme de guerre !
Protégée par les Etats‐Unis et soutenue ouvertement ou en sous‐main par des régimes arabes qui, s’ils n’ont pas encore officialisé leur normalisation, vont le faire dans les prochains mois, l’entité sioniste use de tous les moyens dans sa sale guerre et veut concrétiser à tout prix son projet expansionniste en s’emparant totalement de l’enclave de Ghaza et d’autres territoires en Cisjordanie.
Dans l’attente d’un monde où l’impunité et les « deux poids deux mesures » imposés par l’Occident seront bannis, l’occupation sioniste continue à fouler aux pieds le droit international humanitaire et à prendre de haut toutes les résolutions des Nations unies votées à son encontre.
