Chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, est arrivé, hier, à Bruxelles (Belgique), pour participer à une réunion ministérielle arabo‐européenne sur la question palestinienne, indique un communiqué du ministère.
Cette réunion fait suite à la première édition tenue à Riyad fin avril dernier avec la participation d’un groupe restreint de pays arabes et européens « dans le cadre d’efforts diplomatiques conjoints visant essentiellement à promouvoir la solution à deux Etats au conflit israélo‐palestinien et à renforcer l’élan des reconnaissances diplomatiques de l’Etat de Palestine », a précisé la même source.
«L’Algérie participe à cette réunion en sa qualité de membre arabe du Conseil de sécurité et dans le cadre de ses démarches et efforts en faveur de la cause palestinienne, notamment pour mettre un terme à l’agression israélienne incessante contre Ghaza et pour faire avancer le dossier de l’admission de l’Etat de Palestine en tant que Membre de plein droit de l’ONU », a ajouté le communiqué.
La réunion dont il est question se déroule dans la capitale de l’UE où une bonne partie de l’opinion publique et certains Etats membres font bouger les lignes en soutenant la cause palestinienne.
L’Espagne, la Norvège et l’Irlande font pencher la balance de l’Union vers la reconnaissance de la Palestine. La décision de l’Irlande et de l’Espagne de reconnaître officiellement un État palestinien, aux côtés de la Norvège, pourrait entraîner d’autres déclarations qui feraient pencher l’équilibre de l’Union européenne vers les partisans de la reconnaissance du territoire.
Toutefois, l’Allemagne tient à ce que chaque pays prenne sa propre décision et la Commission européenne indique qu’elle n’a aucun rôle à jouer dans ce processus.
La réunion d’aujourd’hui à Bruxelles devrait contribuer à convaincre les plus indécis parmi les Etats européens. L’UE pourrait donner un élan à la cause palestinienne, lui procurant un vaste appui, tant au niveau international qu’au niveau régional. La cause palestinienne a toujours été chère au cœur des Algériens.
L’Algérie a été élue par l’Assemblée générale de l’ONU, comme membre non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024‐2025. Le pays multiplie les efforts à l’ONU afin de faire entendre la voix des palestiniens. Au Conseil de sécurité, il n’a pas cessé d’appeler à faire pression pour un cessez‐le feu, un cessez‐le‐feu humanitaire, un cessez‐le feu pour les enfants.