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Inhumation du directeur de l’Express, Zahir Mehdaoui: Une foule nombreuse l’a accompagné à sa dernière demeure

Une foule nombreuse a assisté, hier, au cimetière Mââd, du village Ighzer El‐Qabla, de la commune de Timzrit, à l’inhumation du journaliste Zahir Mehdaoui, décédé, samedi 25 mai, à l’âge de 55 ans, suite à une longue maladie. Il y avait ses proches et lointains parents, des professionnels de la presse, des amis du défunt, des cadres de l’Etat, dont notamment le chef de daïra de Timzrit, des responsables et éléments des services de sécurité et de nombreux anonymes.

Ceux que nous avons interrogés lors de cette cérémonie d’obsèques, très peinés par cette disparition qu’ils ont qualifiée de prématurée, n’ont pas tari d’éloges envers le défunt. Combatif, courageux, volontaire, serviable… étaient les mots qui revenaient le plus dans les témoignages.

« Zahir est un ami, un compagnon de route. C’est un journaliste passionné, percutant, combatif qui a cru en sa mission d’engagement au service de l’information. Il laisse un vide qui sera difficile à combler », nous dit Nourdine Brahmi, le directeur administratif et financier du quotidien l’Express.

« C’est un journaliste et un responsable compétent et serviable. Il était toujours là pour orienter et aider ceux qui avaient besoin de ses connaissances et de ses compétences. Je me souviens encore de son intervention lors d’une assemblée générale de notre association où il a dressé un tableau lucide sur les défis que rencontre la presse dans la conjoncture actuelle. Qu’il repose en paix », nous dit Idir Hamoudi, de l’association des journalistes et correspondants de Béjaïa.

Inconsolable, Idir, son frère, a mis en exergue le patriotisme de Zahir et son rôle irremplaçable de grand frère qui l’a aidé aussi bien dans la vie en général que dans son parcours de journaliste. « J’ai perdu un frère, un ami et un coach », déclare‐t‐il en retenant difficilement ses sanglots.

Dans un bref discours prononcé juste après l’enterrement, Riad Houili, président du Syndicat national des éditeurs de l’information, a qualifié le défunt de « martyr », de « Chahid el kalima », a‐t‐il précisément déclaré, en mettant en exergue le difficile métier d’informer.

La même vague d’émotions et d’hommages a accompagné sur les réseaux sociaux le décès du journaliste. “ Triste nouvelle. Choqué “, a écrit sur sa page facebook, Redouane Akkour. «Terriblement consterné d’apprendre le décès du confrère Zahir », a posté Hassan Moali. «Une plume s’en va et s’éteint », a dit de son côté Fellaz Abraz. « Tu n’avais pas le droit de partir aussi jeune », dira pour sa part Hamid Akik…

Par ailleurs, la Direction générale de la communication à la présidence de la République et le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab, ont publié à cette occasion des messages de condoléances.

Né en 1969 à Timezrit, dans la wilaya de Béjaïa, Zahir Mehdaoui a débuté son parcours journalistique au début des années quatre‐vingt‐dix avec l’ouverture des champs politique et médiatique. Il a exercé dans plusieurs journaux avant de fonder, avec des amis, le Quotidien l’Express dont il est le directeur.

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