Dans le panorama politique algérien, la scène est désormais animée par une série de candidatures à l’élection présidentielle prévue pour le 7 septembre 2024.
Cette échéance électorale cruciale attire des figures emblématiques de la politique nationale ainsi que de nouveaux arrivants ambitieux, tous déterminés à redessiner le paysage politique du pays. Parmi eux, Louisa Hanoune, SG du PT, et Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), apportent des perspectives uniques et un engagement profond.
De même, Belkacem Sahli, de l’ANR, Abdelali Hassani Chérif, du MSP, et Youcef Aouchiche, du FFS, représentent des courants politiques traditionnels, tandis que des figures comme Sofiane Sakhri et Saida Neghza enrichissent le débat avec leurs expertises diversifiées.
Louisa Hanoune, militante de longue date, se prépare, donc, pour sa quatrième participation à une élection présidentielle, malgré les obstacles et les défis qu’elle a dû surmonter tout au long de son parcours. Son engagement indéfectible et ses positions radicales ont marqué l’histoire politique du pays, faisant d’elle une figure controversée mais influente.
Zoubida Assoul, ancienne cadre du ministère de la Justice, a également décidé de se lancer dans la compétition présidentielle. Son parcours dans le domaine judiciaire, ainsi que son engagement dans la société civile et politique, lui confèrent une crédibilité certaine. Son parti, l’Union pour le changement et le progrès, a joué un rôle actif dans la contestation politique, notamment lors du Hirak de 2019.
Belkacem Sahli, SG de l’Alliance nationale républicaine (ANR), a été secrétaire d’État chargé de la Communauté à l’étranger dans le gouvernement d’Abdelmalek Sellal en 2012 et a intégré l’alliance présidentielle après les élections de 2014. Élu député en 2012, il s’est toujours opposé à l’islamisme. À la tête de l’ANR depuis 2012, il a constitué une alliance de petits partis pour la présidentielle de 2024.
Abdelali Hassani Chérif, président du Mouvement de la société pour la Paix (MSP), apporte, quant à lui, une perspective différente à la course présidentielle. Bien qu’il soit un nouveau venu dans ce domaine, son parti a une longue histoire dans la politique algérienne, ce qui lui confère une base électorale solide.
Youcef Aouchiche, premier secrétaire du FFS, représente le retour de ce parti aux élections présidentielles après un boycott de 25 ans. Son ascension rapide au sein du parti et son expérience dans les institutions locales en font un candidat prometteur pour ceux qui cherchent un renouveau politique.
Sofiane Sakhri, ancien membre de Jil Jadid et professeur d’université, ainsi que Saida Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes, sont également des candidats à suivre de près. Leur entrée dans la course présidentielle apporte une diversité de perspectives et d’expertises qui pourraient enrichir le débat politique dans le pays.
Cependant, cette élection présidentielle intervient à un moment crucial pour l’Algérie. La situation économique difficile, exacerbée par la pandémie de la Covid‐19 et la chute des prix du pétrole, exige des réformes urgentes.
La gouvernance, la transparence et la lutte contre la corruption restent des préoccupations majeures pour les électeurs. Finalement, l’élection présidentielle de 2024 représente un moment crucial dans l’histoire politique de l’Algérie.
Les électeurs auront l’opportunité de choisir parmi une gamme diversifiée de candidats, chacun avec ses propres visions et programmes pour l’avenir du pays.
Le résultat de cette élection aura des implications majeures pour l’avenir politique et économique de l’Algérie.