Le FFS aurait déjà réuni les 600 parrainages d’élus, une étape nécessaire à la validation de la candidature de Premier secrétaire national, Youcef Aouchiche. Le parti a également fait savoir, samedi dernier, qu’il se tournait vers le grand public pour la «finalisation» et «l’enrichissement» de son programme présidentiel.
Le FFS, à quelques semaines du lancement de la campagne officielle pour l’élection du 7 septembre, annonce qu’il veut apporter des «réponses objectives et réalistes».
Son programme devra être construit sur des «propositions sérieuses et constructives» afin de répondre à «toutes les problématiques qui font face à l’Algérie, en tant qu’Etat et en tant que société ».
En effet, dans un message publié sur ses réseaux officiels, le FFS, qui met en avant son attachement «à la participation citoyenne», invite les citoyen à partager (par mail) leurs points de vue quant aux grands axes du devrait défendre le parti.
Le communiqué qui parle de «consultation publique et participative», explique que l’objectif est d’associer les citoyens intéressés «à l’enrichissement de la vision de la gouvernance du FFS. Celle que nous présenterons à l’occasion des élections présidentielles prévues le 7 septembre 2024».
La communication officielle du FFS, ajoute même qu’il s’agit d’une «demande d’aide afin de concevoir des politiques plus représentatives, plus efficaces et plus adaptées aux besoins et aspirations légitimes de notre société».
Pour rappel, la question de l’élaboration du programme présidentiel du FFS avait donné lieu, dès le mois de février dernier, à une importante conférence organisée au siège du parti à Alger.
Youcef Aouchiche, qui avait abordé dans son allocution d’ouvertures des thématiques liées à la «dépendance économique» de l’Algérie, au manque de «diversification» ou encore à la «vulnérabilité ali‐ mentaire»… avait laissé entendre que ces questions seraient au cœur «du futur programme économique» que défendra le FFS.
Et aujourd’hui encore, au regard des dernières déclarations du candidat déclaré, il apparaît que l’économique et la sociale constituent les deux axes de campagne du parti.
Le 7 juin, Youcef Aouchiche, en marge de sa désignation comme candidat par le Congrès extraordinaire de son parti, lançait déjà «le FFS vise l’équilibre entre le développement économique et la justice sociale (…) nous voulons la construction d’une économie forte créatrice d’emplois loin de la logique de la rente».
Quant à l’aspect plus politique derrière le lancement de cette «consultation publique», il s’agit visiblement de renforcer l’ancrage du parti, à se rapprocher des potentiels électeurs et sympathisants.
Cette même démarche a également donné naissance, samedi dernier, à la création au sein du FFS d’un «Conseil des jeunes».
Une nouvelle structure composée de 50 membres issus de différentes régions du pays. Ils sont déjà chargés de faire campagne, de relayer le candidat du parti «sur le terrain et sur les réseaux sociaux».