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L’Algérie se dote d’infrastructures modernes en attendant la réforme du sport roi

Plusieurs clubs de Ligue 1 en dépit de cet effort d’investissement de l’Etat ne disposent ni de leur propre stade ni de leurs propres terrains d’entraînement ni de leur propre centre de formation…

Le Président de la République vient d’inaugurer le nouveau stade de Douéra d’une capacité de 40.000 places, un joyau mis à la disposition du MCA.

Cette ouverture d’un stade moderne sera suivie prochainement par l’inauguration officielle du nouveau stade de Tizi Ouzou d’une capacité de 50.000 places, un bijou.

L’Algérie renforce ainsi son parc d’infrastructures footballistiques modernes lui permettant d’abriter des compétitions internationales.

Les clubs de Ligue 1 pourront, en outre, dès la saison prochaine de profiter à l’instar de la JSK et du MCA de pelouses de qualité permettant de développer du beau football.

L’équipe nationale aura ainsi le choix entre quatre nouveaux stades : Baraki, Oran, Tizi‐ Ouzou et Douéra.

A cet égard, à l’occasion de la visite du stade de Douéra, le chef de l’Etat a annoncé la couverture des stades du 5 juillet, de Constantine, d’Oran et d’Annaba.

Cette opération pourrait être synonyme de travaux de réhabilitation des stades d’Oran (Zabana) et du 5 juillet pour en faire des stades plus modernes. Il a été également annoncé la finalisation des études des nouveaux stades de Béchar et d’Ouargla.

Cela augure le lancement prochain des travaux de réalisation de ces nouveaux. Sétif, un pôle footballistique aura également son nouveau stade.

A moyen terme, l’Algérie aura ainsi une infrastructure sportive digne de ce nom. Mais cet effort reste insuffisant quand on sait que plusieurs clubs de ligue 1 n’ont pas leur propre stade comme le CR Belouizdad, le Paradou AC.

Mais cet effort d’investissement de l’Etat est à saluer. Il ne doit pas oublier que les clubs de Ligue à l’exception du MCA et du Paradou AC n’ont pas leurs propres terrains d’entraînement, leur propre centre de formation.

Comment un club comme le CRB peut rivaliser avec l’ES Tunis El Ahly quand il n’a ni son propre stade ni son propre centre de formation ?

Il convient de noter également que le centre formation de l’USMA situé à Ain Benian tarde à être inauguré en dépit d’années de travaux. Ce qui dénote un manque de suivi. Comment avec de tels handicaps, mener une politique de formation sérieuse des jeunes au sein des clubs.

Toutes ces lacunes obligent à repenser la politique de gestion du football national, à un introduire une véritable réforme du football avec la réorientation des investissements publics no, seulement vers le renforcement de l’élite en centres de formation mais également vers un encadrement des jeunes joueurs par des entraîneurs qualifiés.

C’est là la base du renouveau du football algérien qui suppose une mise à niveau avec ce qui se pratique en Europe tant en matière de formation des jeunes joueurs tant en matière de formateurs des entraîneurs de jeunes qu’en matière de recyclage des coaches de Ligue 1 et de Ligue 2

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