Plusieurs partis politiques et organisations nationales ont affiché leur soutien à la candidature du président Tebboune à la présidentielle du 7 septembre.
Le Mouvement El‐Islah a réaffirmé, dans un communiqué, son soutien à la candidature du président de la République à la présidentielle du 7 septembre prochain, s’engageant à «mobiliser le soutien populaire nécessaire en faveur de sa candidature car il représente le bon choix pour réaliser les aspirations des Algériens dans le cadre d’un véritable projet de renaissance dans tous les domaines».
Le Mouvement a appelé les citoyens à participer massivement à la prochaine échéance présidentielle pour «renforcer la place de l’Algérie et unifier les rangs face aux plans hostiles et aux complots étrangers ourdis contre notre pays».
De son côté, le parti TAJ a exprimé, par la voix de sa présidente, Fatima‐Zohra Zerouati, son soutien à la candidature du président de la République, qui a assumé une lourde responsabilité en 2019, et qui mérite aujourd’hui d’être soutenu pour poursuivre le processus de développement et parachever le projet d’édification de l’Algérie nouvelle.
Lors d’une rencontre de formation organisée au siège du parti à Alger, Mme Zerouati a souligné l’adhésion de sa formation politique «aux efforts de préservation des acquis réalisés», exhortant tous les Algériens à «faire bloc autour de l’Algérie pour relever les défis aux plans régional et international».
Le président du parti Sawt Echaab, Lamine Osmani a, quant à lui, relevé que «le soutien à la candidature du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, participe de notre ferme conviction quant au nécessaire parachèvement des différents chantiers de réformes qu’il a engagés».
Osmani a salué la volonté sincère du président de la République puisée dans les valeurs de la glorieuse Révolution de libération.
Lors d’un meeting animé par son coordinateur général à Alger, le pôle sociétal algérien a, lui aussi, apporté son soutien à la candidature du président Tebboune, pour «assurer la continuité et préserver la stabilité».
De son côté, l’Académie de la jeunesse algérienne a affirmé que son soutien à la candidature du président de la République était motivé par « les réalisations qu’il a accomplies depuis son accession à la magistrature suprême du pays, notamment ses efforts pour surmonter les répercussions de la pandémie de Covid‐19 et de la crise économique mondiale».
L’Académie a en outre salué la politique que le président de la République a adoptée au double plan intérieur et extérieur et «ses efforts visant à permettre aux jeunes d’assumer de hautes responsabilités à travers la Constitution de 2020″», affirmant que son soutien à sa candidature pour un deuxième mandat «est un soutien au processus de développement et d’édification amorcé en 2019».
L’Union nationale algérienne de la jeunes‐ se (UNAJ) s’est, quant à elle, félicitée, dans un communiqué, de «la décision du président de la République de se présenter pour un deuxième mandat, en vue de poursuivre l’édification de l’Algérie nouvelle», se disant disposée à contribuer à la réussite de cet important rendez‐vous, à travers la mobilisation de la jeunesse.
Le SG de l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine (ONEM), Khalfa M’barek a affirmé, samedi dernier, à Oran, le soutien absolu de son organisation à la candidature du président Tebboune pour un deuxième mandat à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain, affirmant voir en cette candidature «l’avenir des jeunes et de l’Algérie».
Lors d’un colloque organisé par son organisation pour célébrer la double fête de l’Indépendance et de la jeunesse, Khalifa a souligné que l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine qu’un second mandat sera «pour parachever le processus des réformes que le président de la République a entamé».
Abordant les réalisations accomplies dans le pays depuis l’arrivée au pouvoir du président Tebboune, Khalfa a énuméré, entre autres, les grands pas réalisés en matière de lutte contre la corruption et les corrupteurs, la récupération de l’argent de l’Etat, la régularisation de l’importation et l’exportation et la réhabilitation du secteur agricole.
Il a également salué la révolution numérique initiée par le président de la République dans son premier mandat et l’intérêt particulier accordé aux jeunes, outre les grandes réalisations concrétisées sur le plan social à travers la résorption de l’habitat précaire à la faveur de la réalisation de centaines de milliers de logements que l’Etat ne cesse d’attribuer à leurs bénéficiaires.
Cette rencontre a regroupé des fils des moudjahidine, des représentants de la famille révolutionnaire et un nombre de représentants de partis poli‐ tiques et du mouvement associatif.
PLUS QUE DEUX JOURS AVANT L’ÉCHÉANCE FATIDIQUE
En attendant la bataille des programmes, la trentaine de candidats s’affairent à recueillir les 50.000 signatures de citoyens ou celles des 600 élus.
Et déjà une première victime. Louisa Hanoune a jeté l’éponge avant‐hier. Pour le moment seuls trois ont réussi à dépasser le cap des signatures Aouchiche du FFS Hassani du MSP et dit‐on Saida Neghza de la CGEA.
A deux jours de l’échéance, le 17 juillet prochain, dédiée à la collecte des signatures, la trentaine de prétendants continuent de sillonner le pays à la recherche de signatures de citoyens. Pendant ce temps, le candidat Tebboune accumule les soutiens des partis politiques, des organisations de masse, des organisations professionnelles en passant par des associations de la société civile qui viennent d’apporter leurs soutiens à sa candidature annoncée jeudi dernier.
La prochaine étape pour le candidat Tebboune consistera à recueillir les parrainages des citoyens ou des élus, conformément à la loi, avant de déposer son dossier de candidature auprès de la Cour constitutionnelle.
Diplômé de l’École nationale d’administration (ENA) locale à 25 ans, wali à 40, ministre à 45, ministre puis Premier ministre dans les années 2000, Tebboune a été élu en décembre 1999 président de la République avec 58% des voix.
L’Autorité nationale indépendante des élections doit statuer sur la validité des candidatures dans un délai de sept jours à compter de la date de dépôt des dossiers.
Selon les délais légaux, la date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 17 juillet prochain.
La campagne électorale se déroule sur une période de 23 jours, soit du 14 août au 3 septembre.