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Ghaza: Le bilan de l’agression sioniste monte à 38 664 morts

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 38 664 martyrs et 89 097 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué ce lundi les autorités palestiniennes de la Santé.

Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis 3 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 80 martyrs et 216 blessés.

Les autorités palestiniennes de la Santé ont, en outre, indiqué que le bilan de l’horrible massacre commis par les forces d’occupation contre les personnes déplacées à l’école Abou Oreiban dans le camp de Nuseirat est passé à 22 martyrs et 102 blessés.

Elles ont également souligné qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

Plus de 14.000 enfants palestiniens ont été tués et plus de 12 000 autres blessés depuis le début de l’agression sioniste contre Ghaza, montrent des données publiées lundi dernier par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) qui estime qu’«un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes.

«38.345 personnes auraient été tuées, dont plus de 14 100 enfants et 9 000 femmes. Plus de 88.290 personnes auraient été blessées, dont 12.320 enfants. Des milliers d’autres sont portées disparues et seraient probablement sous les décombres. Selon nos estimations, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes», précise l’UNICEF.

L’agression sioniste qui dure depuis plus de neuf mois dans la bande de Ghaza, est la plus meurtrière qu’ait connue l’enclave palestinienne depuis 2006, fait remarquer le fonds onusien, soulignant que les femmes et les enfants représentent 70 % des victimes.

Les survivants, quant à eux, vivent un exode sans fin, déplore le fonds, précisant qu’ «ils sont 1,9 million à avoir fui, plusieurs fois, le nord et le centre, à la recherche d’un refuge vers le sud, notamment à Rafah». Les derniers ordres d’évacuation liés aux opérations militaires ont entraîné, une fois de plus, le déplacement de plus d’un million de personnes principalement vers Al‐Mawasi, une bande de terre à quelques kilomètres de la frontière égyptienne.

Cependant, ce camp de déplacés, pourtant désigné zone sûre par l’occupant sioniste, a été, samedi, le théâtre d’un carnage perpétré par l’armée sioniste qui a mené plusieurs raids faisant 90 martyrs et 300 blessés, selon le ministère de la Santé à Ghaza.

100.000 personnes déplacées seraient encore à Rafah Désormais, selon l’UNRWA, seulement 100.000 personnes déplacées seraient encore à Rafah. Depuis le 6 mai, l’escalade des hostilités à Rafah n’a fait qu’intensifier le cauchemar des familles qui y étaient réfugiées.

Selon les dernières estimations publiées par l’UNICEF, 82 % des infrastructures de santé ont été partiellement endommagées ou complètement détruites, alors que sur les 320 écoles qui servent de refuge aux populations déplacées, 188 ont été visées par des frappes aériennes. Les données publiées par l’UNICEF montrent également que 67 % des infrastructures d’accès à l’eau ont été endommagées et 88 % des infrastructures scolaires ont été endommagées ou détruites.

«Dans la bande de Gaza, les familles déplacées vivent un dénuement total. Sans eau, sans nourriture, sans médicaments : les conditions de vie sont indescriptibles», affirme le fonds onusien, soutenant même que «ce portrait déjà tragique s’assombrit au fur et à mesure que la faim s’installe à Ghaza».

Selon l’IPC, organisme mondial d’analyse de l’insécurité alimentaire, 96 % de la population est au bord de la famine. Et déjà ces dernières semaines, «31 enfants sont morts à cause de la malnutrition».

La Cisjordanie, où vivent plus de 2 mil‐ lions de Palestiniens, est également le théâtre de violences.

Depuis le début de l’agression sioniste, «au moins 140 enfants auraient été tuées et des milliers d’autres, obligés de fuir», affirme le fonds onusien. Pour ce fonds, «la guerre à Ghaza, c’est aussi l’histoire d’une aide humanitaire insuffisante, d’un personnel qui peine à opérer et de plusieurs collègues qui ont perdu la vie en apportant un soutien vital aux enfants».

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