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«Les indicateurs économiques plaident en faveur de Tebboune»

Membre des partis de la majorité et soutien actif du candidat Tebboune, Boutbig explique à notre reporter les raisons du retrait du chef du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, de la coalition présidentielle….

Le Mouvement El Bina est un parti avec lequel nous partageons de nombreuses ambitions, et nous respectons également ses cadres et ses dirigeants, notamment le président, Abdelkader Bengrina.

«Le Conseil de la choura du mouvement El Binaa a estimé opportun de décider, à l’issue d’une réunion interne, de soutenir le président Tebboune pour un second mandat, et nous, dans la coalition FLN‐RND‐El Moustakbel, nous avons estimé qu’il était plus approprié de le faire en concertation. Malgré cela, nous travaillons tous pour que le processus électoral soit un succès de la meilleure manière possible.

Bengrina a temporairement gelé son activité avec nous pour des motifs précis, ce qui ne veut pas dire qu’il y a foncièrement divergences», dit‐il avant d’entrer dans le vif du sujet.

Selon le leader d’El Moustakbel, «nous sommes toujours dans la coalition des partis pour soutenir le candidat Tebboune. En conséquence, la coalition présidentielle est une idée politique née dans des circonstances précises. Son objectif était de créer des espaces de travail communs entre ces partis, étant donné que nous dirigeons les municipalités.

L’idée est née après la formation d’un Comité national entre les quatre partis aux fins d’étudier ce qu’on appelle le blocage au niveau communal. Et, au final, l’idée a réussi parce que nous avons pu dépasser en peu de temps certains cas de blocage, et nous avons saisi le ministère de l’Intérieur pour prendre acte de ces solutions trouvées au niveau du travail des partis de la coalition présidentielle».

En tant que soutien au président Tebboune, Boutbig explique les raisons. «Nous avons décidé d’évaluer le mandat présidentiel sur cinq ans parce que le pouvoir politique est fonctionnel et que les partis, y compris l’opposition, ont le droit de nous dire : Vous avez participé à ce programme, alors donnez‐nous le résultat de votre soutien.

L’idée était de se réunir à nouveau pour évaluer le travail institutionnel du parti, d’autant plus que nous disposons d’une majorité confortable au Parlement ‐ plus de la moitié avec le FLN et le RND ‐ et qu’il a été possible de trouver d’autres espaces de travail politique commun et de donner ainsi une autre image d’un travail politique efficace».

Selon Boutbig, «nous faisons campagne pour le succès des élections présidentielles avec l’esprit de culture d’Etat et de la nation, afin que le citoyen soit impliqué dans le processus politique et donner une leçon à l’international que nous sommes un peuple uni dans ce processus électoral d’importance, dans le but également de renforcer les décisions de l’État qui, de ce fait, découleraient d’une puissante volonté populaire».

Concernant l’avenir du bloc politique FLN‐RND‐El Moustakbal et sa durée au‐delà de la présidentielle, Boutbig affirme qu’en tant que parti politique, et en fonction de la position politique dont nous jouissons, «nous devons nous engager dans le cadre des orientations du parti, dans le cadre des objectifs et du programme élaborés par la conférence nationale du parti» dans le cadre des politiques économiques, sociales, et les transformations politiques dont l’Algérie est témoin aujourd’hui.

«C’est pourquoi nous servirons notre pays avec intelligence, sagesse et présence, autant de dispositions fondées sur la confiance des élus et la confiance des institutions».

En ce qui concerne la campagne électorale, El Moustakbal compte tenir un discours objectif sans fanfaronnade ni outrance, un discours qui découle de la réalité locale et de la vie citoyenne, un discours qui s’appuie sur les fondements et les principes sur lesquels l’Algérie s’est construite à travers les sacrifices des martyrs et des moudjahidine, sans faiblesse et sans vantardise

«Au contraire, nous resterons à l’écart des fausses promesses et promouvrons le candidat avec ce qu’il a fait au cours des cinq dernières années. Tous les indicateurs financiers et économiques montrent en chiffres que l’économie nationale a fait de grands progrès en matière de développement, comme en témoignent les institutions financières étrangères elles‐mêmes.

C’est ce que nous dirons, comme nous dirons qu’auparavant l’argent de l’Etat a été utilisé pour importer des choses dont nous n’avions pas besoin, alors qu’aujourd’hui nous utilisons cet argent pour booster l’économie et les investissements locaux», conclut‐il

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