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«La justice sociale et la distribution équitable des richesses sont indispensables»

En campagne hier, à Aïn Defla, le candidat à la présidentielle, Youcef Aouchiche, a souligné que ce quatrième jour de campagne avait pour but de redonner espoir aux Algériens et de proposer de nouvelles idées.

Lors d’un meeting, il a appelé les Algériennes et les Algériens à soutenir le programme du «changement». Il s’est engagé, une nouvelle fois, à augmenter le salaire national minimum garanti (SNMG) à 40.000 DA. Il a également évoqué un plafonnement des prix des produits de première nécessité pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Enfin, Aouchiche a énuméré les points phares de son programme. «Nous nous engageons à appliquer l’ensemble des mesures de notre programme une fois élu» a‐t‐il déclaré.

Selon lui, il est fondé sur la justice sociale, la distribution équitable des richesses et la protection des couches défavorisées de la population et «réhabiliter les classes moyennes et préserver la dignité des citoyens à faibles revenus constituent une priorité» dans son programme électoral.

Le candidat du FFS s’est engagé à «revoir dans le fond et dans la forme le système fiscal algérien pour atteindre les 7.500 milliards de DA, les cinq années à venir» mettant en exergue l’investissement dans la ressource humaine. Aouchiche, a dans le même contexte, déploré le fait que certains secteurs «bouffent d’importants budgets sans qu’il n’y ait en contrepartie des résultats palpables sur le terrain».

Aouchiche a souligné l’importance de cette échéance électorale dans le contexte actuel, soutenant que «le FFS a toujours été à l’avant‐garde de la défense de la patrie, convaincu que rien n’est plus précieux que la souveraineté et l’unité nationales». Il a en outre précisé qu’il ambitionnait de «réaliser un changement pacifique et progressif», appelant à nouveau les citoyens à «participer massivement au rendez‐vous du 7 septembre» et à «ne pas céder aux discours défaitistes entretenus par certaines parties».

Mettant en avant les grands axes de son programme électoral, le candidat du FFS a souligné que «le renforcement de l’unité nationale est tributaire de la consolidation du front intérieur, qui passe, par la prise en charge des préoccupations des citoyens et leur association à la gestion des affaires du pays» a‐t‐il dit.

UNE STRATÉGIE POUR RÉHABILITER LES CLASSES MOYENNES

Aouchiche a souligné la nécessité d’un investissement accru dans les ressources humaines et a critiqué certains secteurs pour leur gestion inefficace des budgets sans résultats concrets sur le terrain.

La campagne du FFS s’est également orientée vers le littoral de Tizi‐Ouzou, notamment à Tigzirt, une station balnéaire populaire durant les week‐ends. Mohamed Klaleche, directeur de campagne à Tizi‐Ouzou, a dirigé une délégation pour rencontrer les estivants et promouvoir le programme. Klaleche a insisté sur le fait qu’Aouchiche est le plus jeune candidat depuis 1962, et que son programme est porteur d’espoir pour un avenir meilleur pour l’Algérie.

Le FFS cherche ainsi à mobiliser les électeurs en mettant en avant ces mesures concrètes et en appelant à un vote massif le 7 septembre. Pour les élections de 2024, le FFS propose une approche renouvelée face aux défis économiques, sociaux et politiques actuels. Le parti considère cette échéance comme une opportunité de raviver le débat politique et de renforcer les institutions républicaines.

Le programme du FFS envisage l’adoption d’un système semi‐présidentiel, la réorganisation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, ainsi qu’une révision des lois relatives aux libertés publiques.

L’objectif est de bâtir un État moderne, démocratique et égalitaire, capable de faire face aux défis régionaux et mondiaux. Le FFS prône également une démarche inclusive pour construire son programme présidentiel, rassemblant experts, membres de la société civile et cadres du parti.

Il met l’accent sur une décentralisation accrue, une participation citoyenne renforcée, et le développement de pôles économiques régionaux adaptés aux spécificités locales. Ce modèle vise à réduire les disparités régionales et à favoriser un développement harmonieux et durable à travers le pays.

La réforme du système judiciaire est une autre priorité du FFS. Le parti propose de moderniser les institutions judiciaires pour garantir une justice indépendante, transparente et accessible. Parmi les mesures envisagées figurent une réforme de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature, avec un accent sur l’indépendance des magistrats et la protection des libertés fondamentales.

Enfin, le FFS souhaite renforcer les liens avec la diaspora algérienne en créant un secrétariat d’État dédié, facilitant leur implication politique et économique. Cette approche vise à inclure les Algériens de l’étranger dans le processus de développement du pays.

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