Désignée au début de la guerre par l’armée sioniste comme zone de sécurité, Al-Mawasi, dans la ville de Khan Younès, dans la bande de Ghaza, où ont trouvé refuge des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés de force, a été le théâtre, dans la nuit de lundi à mardi, d’un horrible massacre.
Selon des médias palestiniens, les avions militaires sionistes ont largué 5 missiles sur les tentes des réfugies. Selon un bilan provisoire de la Défense civile de Gaza, cette attaque sur cette zone humanitaire a fait plus de 40 morts personnes et 65 blessés.
« Plus de 20 à 40 tentes ont été complètement endommagées. Et des familles entières ont disparu dans ce massacre. », a déclaré un porte‐parole de la Défense civile gazaouie, dans un communiqué.
« Nos équipes travaillent toujours pour retrouver 15 personnes disparues après la frappe qui a ciblé les tentes des personnes déplacées de Al‐Mawasi, à Khan Younes », a indiqué un responsable de la Défense civile gazaouie, à l’AFP.
Le correspondant de la télévision Al‐Mayadeen à Gaza a déclaré de son côté que le bilan de l’attaque est plus grave que les statistiques livrées d’autant plus que les efforts de recherche se poursuivent toujours et que l’occupation ciblent même les ambulances qui se dirigent vers le lieu du drame.
Selon des témoins oculaires, repris par des médias locaux, les corps de certaines personnes tuées dans cette attaque ont été retrouvés à une grande distance du site visé tellement était puissante la force des explosions.
Certains de ces témoins ont qualifié cette attaque de « sans précédent ». Comme à l’accoutumé, à chaque fois qu’elle s’en prend à des zones humanitaires où à des infrastructures civiles et que ses bombes laissent des dizaines ou des centaines de morts, l’armée sioniste, habituée à ses mensonges, désigne le Hamas.
Encore une fois, pour justifier ce nouveau massacre, elle affirme dans un communiqué avoir « frappé d’importants éléments du Hamas qui opéraient depuis un centre de commandement et de contrôle au sein de la zone humanitaire de Khan Younès ». Ce que le Hamas et les factions de la résistance ont immédiatement démenti.
Cette course aux massacres n’a, en réalité, d’autres motivations que de faire pression sur la résistance pour accepter les conditions posées par Netanyahou dans les négociations en cours.
Sous de fallacieuses justifications, l’entité sioniste commet massacres sur massacres dans un silence assourdissant de la communauté internationale.
Une grande colère populaire couve dans la bande de Gaza en général et à Khan Younès en particulier, en raison justement de ce silence mondial et arabe.
L’entité sioniste foulant aux pieds toutes les lois humanitaires empêche même l’’Organisation mondiale de la santé de faire son travail à Gaza et dans certains endroits de Cisjordanie Les groupes de l’Organisation stationnés en Egypte ne sont pas autorisés à acheminer du carburant, des médicaments, des équipements et de l’aide dans la bande de Gaza, a confirmé l’OMS.
Même les convois de vaccins contre la polio sont refoulés. C’est dire le degré de barbarie et d’inhumanité atteint par cette armée que certains pays, à l’exemple des Etats‐Unis continuent à armer et à soutenir.