L’agression sioniste au Liban a provoqué la mort de 33 personnes et blessé 195 autres, selon le ministère libanais de la Santé. Les attaques aériennes de l’armée d’occupation israélienne ont visé plusieurs villes et villages, notamment la banlieue sud et la zone industrielle près de l’aéroport international de Beyrouth.
Le ministre libanais de l’environnement, Nasser Yassin, a signalé que près d’un million de Libanais ont été déplacés, dont des centaines de milliers depuis vendredi.
Le ministre de la Santé, Firas Al‐Abyad, a déclaré lors d’une conférence de presse que depuis le 8 octobre 2023, 1 640 citoyens, dont 104 enfants et 194 femmes, ont été tués.
Le nombre de blessés s’élève à 8 408, avec plusieurs personnes toujours ensevelies sous les décombres. 41 professionnels de la santé et ambulanciers ont perdu la vie et 111 autres ont été blessés lors de ces attaques meurtrières.
Une aide alimentaire de l’ONU a été lancée pour aider 1 million de Libanais touchés par la récente escalade des violences, soulignant l’urgence d’une réponse humanitaire immédiate.
Dans un contexte de tensions croissantes, le Hezbollah a nié les accusations de l’entité sioniste concernant la présence de dépôts d’armes dans des bâtiments civils, tout en revendiquant des tirs de roquettes sur Safed au nord d’Israël en réponse aux attaques criminelles de l’armée d’occupation.
Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre, avec le président iranien dénonçant un « crime de guerre flagrant » et menaçant les responsables de représailles.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé au cessez‐le‐feu, tandis que le président Biden a demandé une évaluation de la présence militaire américaine au Moyen‐Orient.
Le Premier ministre libanais a quant à lui, condamné les actions comme une « guerre génocidaire », et les responsables internationaux ont exprimé leur inquiétude quant à une escalade vers un conflit régional majeur.
«L’onde de choc provoquée par la guerre à Ghaza menace de pousser tout le proche Orient dans l’abîme » a averti le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
« Le proche Orient est au bord d’une guerre totale », a de son côté mis en garde le ministre des affaires étrangères Russe Sergueï Lavrov. Le pape François a de son côté exprimé dimanche sa profonde préoccupation face à l’escalade du conflit au Liban et a appelé à un cessez‐le‐feu immédiat pour mettre fin aux souffrances de la population martyrisée.
Lors d’une messe au stade roi Baudouin de Bruxelles, il a souligné que le Liban, autrefois un « symbole de paix », est désormais en proie à la guerre et aux effets dévastateurs qui en découlent. « Trop de vies sont perdues chaque jour au Moyen‐Orient », a‐t‐il déploré