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L’an 1 de guerre contre Gaza: Une année de crimes de guerre et de violations du droit international

Le premier anniversaire du déluge d’Al Aqsa intervient dans un contexte proche d’une explosion générale au Proche‐Orient. Après avoir transformé Gaza en champ de ruines, l’occupation israélienne s’en prend maintenant avec les mêmes méthodes génocidaires au Liban et à la Syrie en n’épargnant ni civils, ni infrastructures civiles.

Pis, elle se prépare avec les encouragements et la bénédiction des Etats‐Unis à mener des raids contre l’Iran, ce qui peut provoquer une déflagration générale dont on ne peut imaginer les conséquences incalculables.

Quoi qu’en disent les Occidentaux et leurs valets du Proche‐Orient et d’ailleurs, ce n’est ni le Hamas, ni le Hezbollah encore moins l’Iran qui sont à l’origine de la situation explosive actuelle dans la région, mais bel et bien l’occupation sioniste !

C’est Israël qui soumet depuis des décennies le peuple palestinien à une occupation étouffante, c’est Israël qui mène des assassinats sommaires et ciblés en Palestine et ailleurs, c’est encore Israël qui foule au pied le droit international, c’est Israël qui ne respecte pas les décisions de l’ONU, c’est Israël qui concocte des plans de déstabilisation des pays du Proche‐Orient…

C’est l’entité israélienne qui est la force colonialiste dans la région, et elle ne peut en aucun cas arguer du prétendu droit de se défendre, alors qu’elle est elle‐même l’agresseur ! Les narratifs néocolonialistes que même des dirigeants et des médias arabes relaient en mettant en avant le fallacieux « droit d’Israël » à se défendre, ne convaincront pas grand monde, même si nous vivons une époque de félonie où la course à la normalisation officielle avec l’entité d’occupation est devenue une activité à la mode.

Toutes les méthodes employées depuis maintenant une année dans ce conflit par l’entité d’occupation sioniste sont en violation flagrante du droit de la guerre. Le massacre des civils, la destruction des écoles, des hôpitaux, des mosquées, des églises, des routes, des réseaux d’eau et d’assainissement, ainsi que l’usage de bombes incendiaires contre des civils et le recours à des objets piégés sont des crimes de guerre, et les responsables israéliens répondront de tous ces crimes tôt ou tard.

Certes, aujourd’hui, ce sont les bailleurs occidentaux d’Israël qui dominent le monde et imposent leur diktat à tous. Ils imposent leur conception du droit international à tous, et peuvent transformer des victimes en bourreaux et des bourreaux en victimes comme c’est le cas actuellement à Gaza, sans rougir. Mais rien n’est pérenne ! On finit toujours par être rattrapé par ses crimes ! La Palestine finira par arracher son indépendance n’en déplaise à l’entité sioniste, aux Etats‐Unis et à certains roitelets du Golfe qui ont vendu leur âme au diable.

La résistance des vaillants Gazaouis depuis un an au rouleau compresseur de l’occupation sioniste, la solidarité agissante des Houthis et du Hezbollah avec Gaza, le forcing diplomatique, mené par des pays, à l’image de l’Algérie, pour arrêter la folie guerrière des sionistes et les soutiens de nombreux peuples du monde à la cause palestinienne finiront par payer !

Si cette guerre génocidaire s’est étalée dans le temps et dans l’espace, c’est en raison de l’achemine‐ ment ininterrompu des armes et munitions américaines et européennes vers Israël et de la couverture diplomatique et politique des Occidentaux pour les crimes sionistes ! Forte de ce double soutien, matériel et moral, l’entité sioniste va jusqu’à prononcer une « mise en quarantaine » contre le président de l’ONU, à menacer le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) et sa famille, et, comble de forfaiture, à donner le feu vert au bombardement du Liban et à l’assassinat du chef du Hezbollah depuis le siège même de l’ONU !

Une année est passée depuis le déluge d’Al Aqsa qui, rappelons‐le, selon Antonio Guterres « ne vient pas de rien », la résistance est toujours active, et l’occupation israélienne plus offensive que jamais, qui poursuit ses crimes avec la responsabilité directe de Washington, de Londres et d’autres capitales européennes ! Cette année de guerre a montré combien il est urgent de réformer l’ONU et certaines organisations infiltrées jusqu’à la moelle par le sionisme mondial.

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L'express quotidien du 27/03/2025

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