L’opération «déluge d’Al Aqsa» menée il y a une année par le Hamas et les factions de la résistance palestinienne en réaction aux crimes de l’occupation israélienne, a changé la configuration politique du Proche-Orient et a influé sur les positions de pas mal de pays à travers le monde, à l’exemple de l’Espagne et de la Norvège qui ont acté dans les bruits et fureurs provoqués par ce «déluge», leur reconnaissance de l’Etat palestinien.
Avant le 07 octobre 2023, la cause palestinienne était quasiment abandonnée par de nombreux pays arabes, le jeu diplomatique au Proche‐Orient s’était largement modifié en faveur d’Israël à tel point que de nombreux pays arabes faisaient la queue pour officialiser leurs relations avec l’occupation israélienne, jetant ainsi à la poubelle la condition du règlement du conflit israélo‐palestinien comme préalable à toute normalisation.
Le sionisme mondial a réussi à infiltrer des régimes et des médias arabes, à soudoyer des intellectuels arabes et musulmans, au point qu’on a vu sur des télévisions arabes des journalistes, des politiciens et des intellectuels défendre ouvertement l’occupation israélienne et aller même jusqu’à proposer d’annexer carrément la Palestine à Israël en offrant aux Palestiniens la nationalité israélienne !
Les ruses et tromperies auxquelles s’est adonné le sionisme mondial fortement soutenu par les Etats‐Unis ont failli réussir n’était le sursaut de la résistance palestinienne qui a remis la cause palestinienne sur le devant de la scène mondiale.
En se soulevant le 07 octobre, Gaza a changé le cours de l’histoire et a malmené les agendas de plusieurs pays ! Malgré la machine médiatique occidentale aidée par des sous‐traitants arabes qui tentaient de faire passer l’entité d’occupation comme une victime et présenter le Hamas et les autres factions de la résistance comme «des monstres humains», la vérité a fini par s’imposer.
Les récits farfelus de personnes brûlées vives, d’enfants tués, de femmes violées et de prisonniers torturés qu’on tentait de coller au Hamas, s’appliquaient finalement à l’armée d’occupation qui a montré au grand jour sa nature terroriste !
Le déchaînement des instincts criminels des responsables du gouvernement israélien et leur désir d’exterminer les Palestiniens n’a pas échappé aux différents peuples du monde, qui n’ont cessé depuis l’éclatement de la guerre, de dénoncer l’entité d’occupation et de réclamer le droit des Palestiniens à l’établissement d’un état indépendant et souverain.
Hormis les massacres de populations civiles, les lâches assassinats ciblés, les destructions massives d’infrastructures civiles à Gaza, au Liban et en Cisjordanie, l’entité sioniste ne peut se targuer d’aucune autre victoire.
Malgré la couverture politique et diplomatique des Occidentaux, elle a fait flop sur tous les plans. Sur le terrain politique, elle a perdu la bataille de l’opinion publique internationale et sa crédibilité est mise à mal, et sur le terrain des opérations militaires, elle ne cesse de s’enliser de jour en jour.
L’axe de la résistance lui porte des coups durs. Outre les résistants de l’intérieur qui continuent à malmener les troupes de l’occupation, le Hezbollah, les Houthis et des factions irakiennes ne cessent, en soutien à Gaza, d’intensifier leur attaques contre Israël qui se retrouve de ce fait avec plusieurs fronts.
Voulant généraliser la guerre et impliquer directement les Etats‐Unis et la Grande‐Bretagne dans le conflit, Israël a d’abord bombardé le consulat iranien à Damas, puis a tué le chef du Hamas en Iran cherchant par-là à faire réagir l’Iran.
Jouant sur les dissensions chiites‐sunnites, l’entité pensait qu’en entraînant l’Iran dans le conflit, les pays arabes sunnites s’aligneront automatiquement derrière elle. Mais le scénario n’a pas réussi, en tout cas, pour le moment.
Les pays arabes ont opté pour la neutralité et toutes les tentatives américaines de former une coalition comme celle qui a dépecé l’Irak n’ont pas abouti. En cas de nouvelles provocations contre l’Iran, Israël ne peut compter pour se protéger de la fureur perse que sur Washington et Londres !
Mais ce qui est sûr, c’est que les Amé‐ ricains ne peuvent pas répéter le scénario irakien en Iran ! Les masses arabes et musulmanes sont maintenant conscientes des enjeux ! Et elles ne se laisseront pas utiliser comme des bâtons pour frapper leurs frères !
Les Américains et le sionisme mondial ont l’habitude de faire des guerres par procuration ou d’entraîner les autres dans des guerres qui ne profitent qu’à leurs intérêts, mais apparemment pas cette fois‐ci, car leur jeu malsain est aussi apparent qu’un nez au milieu de la figure !