Le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide, a déclaré que la situation humanitaire à Ghaza se dégrade de manière alarmante en raison des attaques sionistes persistantes depuis plus d’un an.
Dans un communiqué diffusé par l’agence de presse palestinienne Wafa, Eide a souligné que l’accès à l’aide humanitaire dans cette enclave palestinienne est toujours entravé par l’entité sioniste.
Il a ajouté que les habitants de Ghaza vivent dans la peur constante de la mort et de la destruction, et que la situation humanitaire continue de se détériorer.
Il a également insisté sur la nécessité d’un cessez‐le‐feu immédiat à Ghaza, ainsi que sur la levée des obstacles à l’acheminement de l’aide humanitaire.
Depuis le 7 octobre 2023, les forces d’occupation sionistes intensifient leur agression contre la bande de Ghaza, par voie terrestre, maritime et aérienne, causant la mort de 42.227 Palestiniens et blessant 98.464 autres, dont une majorité d’enfants et de femmes, tandis que des milliers de personnes restent portées disparues sous les décombres.
Les équipes de secours palestiniennes ont du mal à accéder à certaines victimes encore piégées sous les décombres et les autorités alertent sur la situation critique sur le terrain.
« Il y a encore un certain nombre de victimes sous les décombres et sur les routes, et que les ambulances et les équipes de la défense civile ne peuvent pas les atteindre ».
Outre les pertes humaines, le génocide sioniste en cours depuis un an à Ghaza a également entraîné des destructions massives de logements et d’infrastructures, ainsi qu’une crise humanitaire majeure, avec une famine tragique qui touche la quasi-totalité de la population. La communauté internationale reste interpellée face à cette escalade de violence et de souffrance.