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Massacres de masse à Jabalia

Scènes de fin du monde dans Jabalia assiégée. Dans la cour d’un hôpital du nord de la bande de Gaza assiégée par l’armée d’occupation, de jeunes hommes pleurent, le visage déformé par la douleur. Par terre, des linceuls blancs, certains faisant la taille d’enfants, d’où dépassent une main ou un pied recouverts de cendres. « Il y a énormément de morts et des personnes sont encore sous les décombres, portées disparues », dit à l’AFP Mouhammad Abou Halima, un habitant de Jabalia, âgé de 40 ans.

La défense civile de la bande de Ghaza a lancé un cri d’alarme samedi, mettant en garde contre la situation critique à Jabalia, où environ 200 000 habitants sont confrontés à la famine et à la soif en raison du siège imposé par les forces d’occupation sionistes depuis une semaine.

Malgré les appels répétés à l’aide humanitaire, l’accès aux vivres essentiels demeure bloqué en raison des bombardements incessants et des raids meurtriers menés par l’armée d’occupation israélienne.

Mahmoud Bassal, porte‐parole de la Défense civile, a exprimé la détresse de la population locale dans une vidéo poignante diffusée sur les réseaux sociaux, dénonçant le sort inhumain réservé aux habitants de Jabalia.

Alors que la communauté internationale reste silencieuse face à cette tragédie en cours, « il est vital d’agir rapidement pour éviter une catastrophe humanitaire sans précédent dans la région ».

L’occupation sioniste empêche l’aide médicale d’atteindre les citoyens assiégés à Jabalia La tragédie humanitaire se poursuit à Jabalia, où « les équipes médicales et la Défense civile se voient refuser l’accès au carburant et aux fournitures médicales essentielles pour secourir les habitants assiégés », a alerté Mahmoud Bassal.

La situation critique dans la région nécessite « une intervention urgente des institutions internationales, appelées à remplir leur devoir humanitaire et à protéger les citoyens vulnérables ».

Le bilan des pertes humaines dans la zone monte en flèche, avec 19 martyrs signalés au cours de la journée d’hier, portant à 30 le nombre total de victimes enregistrées par la Défense civile palestinienne.

Une frappe meurtrière survenue vendredi soir à Jabalia a coûté la vie à 12 personnes, dont des femmes et des enfants, tandis qu’Ahmad al‐Kahlout, directeur de la Défense civile pour le nord de Ghaza, dénombrait 18 autres martyrs suite à de nouvelles attaques sionistes dans la ville et le camp de réfugiés.

En plus des pertes humaines, 14 personnes sont toujours portées disparues, prisonnières des décombres provoqués par les bombardements aériens et les opérations de dynamitage dévastatrices qui ont réduit en cendres les derniers refuges des populations.

Urgence humanitaire à Ghaza : privation de vivres depuis le 1er octobre Les habitants de Ghaza vivent un véritable calvaire sans fin, pris pour cible par les attaques meurtrières de l’armée d’occupation sioniste.

Des dizaines de Palestiniens, dont des enfants et des femmes, ont été violemment fauchés ou blessés lors des tirs de missiles et d’artillerie visant le conglomérat, ainsi que les zones d’Al‐Saftawi et d’Al‐Ta’am, au nord de Ghaza.

Les ordres de déplacement émis par l’armée sioniste plongent les habitants dans une situation de terreur, alors que les drones meurtriers ne laissent aucune chance aux civils tentant de fuir le siège implacable.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a lancé un cri d’alarme face à la détérioration de la situation alimentaire dans la bande de Ghaza, soulignant que les régions du nord sont restées privées de toute aide depuis le 1er octobre.

Les réserves alimentaires du PAM dans le nord s’épuisent, déjà distribuées aux abris et aux centres de santé, laissant craindre une pénurie imminente.

Médecins sans frontières (MSF) a exigé des mesures urgentes pour acheminer des vivres et du matériel médical dans le nord de Ghaza, soulignant la nécessité impérieuse de protéger les civils et les hôpitaux face à cette escalade de la violence.

5 membres du personnel de MSF sont actuellement bloqués dans le camp de Ghaza, exposés au danger constant qui règne dans la région.

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