Il est clair que les consignes données par Bruxelles à son nouveau représentant à Alger est de maintenir autant la solidité des relations économiques et commerciales qu’un dialogue politique fort, ouvert et inclusif sur les différentes questions d’importance stratégique
L’Algérie reste un partenaire privilégié de l’Union européenne et un de ses principaux partenaires économiques dans la région méditerranéenne et du nord de l’Afrique.
Les deux parties qui devront revoir leurs relations commerciales avec la probable révision de l’accord d’association, telle que souhaitée par Alger, sont cependant fortement liées par des relations politiques solides.
C’est ce qu’a affirmé d’ailleurs lundi dernier à Alger le nouveau représentant de Bruxelles à Alger, l’Espagnol Diego Mellado Pascua.
A l’issue de la présentation de ses lettres de créances auprès du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le diplomate européenne a affirmé que l’Algérie reste un partenaire « privilégié, essentiel et fondamental » de l’UE.
« Nous sommes conscients que nos destins sont liés, nous souhaitons continuer à travailler ensemble et nous assurer que les économies algérienne et européenne soient intégrées et que le dialogue politique puisse continuer », a‐t‐il précisé soulignant son souhait de voir les deux parties travailler « dans le cadre de la solidarité européenne et de tous les Etats membres de l’UE avec l’Algérie qui est un partenaire privilégié, essentiel et fondamental de l’Europe ».
Il est clair que les consignes données par Bruxelles à son nouveau représentant à Alger est de maintenir autant la solidité des relations économiques et commerciales qu’un dialogue politique fort, ouvert et inclusif sur les différentes questions d’importance stratégique pour les deux partenaires, notamment la gestion des flux migratoires et la question de la circulation des biens et des personnes entre l’UE et l’Algérie.
M. Pascua a ajouté d’ailleurs que sa rencontre avec le président Tebboune avait été l’occasion de passer en revue les relations entre l’Algérie et l’UE qui sont « riches, intenses et diversifiées », citant notamment les échanges commerciaux et les investissements.
Il a également indiqué avoir discuté avec le président de la République l’Accord d’association entre l’Algérie et l’UE, ainsi que les voies et moyens d’élargir « les liens d’amitié forts » entre les deux parties.
D’autant que cette rencontre a permis, a‐t‐il dit, de discuter « des flux migratoires et de l’ensemble des questions qui affectent l’Algérie et l’Europe », outre les « thèmes géopolitiques », notamment en Afrique et au Sahel, non sans avoir relevé que l’Algérie ‘’est une puissance régionale ».
Par ailleurs, M. Pascua a indiqué avoir félicité, « au nom des autorités européennes », le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour sa réélection pour un second mandat.
Le menu des relations entre les deux parties a été donc mis sur la table par M. Pascua, qui a d’autre part confirmé la volonté d’Alger de revoir de fond en comble l’accord d’association.