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Le bilan s’alourdit à Ghaza: Le monde regarde en spectateur au lieu d’intervenir

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza a grimpé à 43.314 martyrs et 102.019 blessés, depuis le 7 octobre 2023. L’armée d’occupation a commis 7 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 55 martyrs et 192 blessés, ont indiqué hier les autorités palestiniennes de la santé.

La même source a indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.

Cette attitude criminelle se poursuit alors que le monde regarde en spectateur au lieu d’intervenir pour mettre fin à cette tragédie humaine dans l’enclave palestinienne.

Ghaza est le symbole actuel de la complicité occidentale lorsqu’il s’agit de spoliation de terres palestiniennes au lieu de faire pression sur l’occupation pour accepter le plan de l’ONU certifiant le droit du peuple palestinien à établir un État indépendant avec El Qods comme capitale.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste poursuit son agression contre l’enclave palestinienne tuant plus de 43 mille Palestiniens et en blessant 102 mille autres, la majorité des victimes sont des enfants et des femmes.

Des milliers de personnes disparues sont toujours sous les décombres, alors que la situation humanitaire se détériore, selon les autorités palestiniennes, qui appellent l’Occident, en premier lieu les États‐Unis, à faire pression sur l’entité sioniste pour qu’elle mette fin à ce massacre obligeant les Palestiniens au déplacement à l’intérieur de la bande et à l’exo‐ de.

Les Occidentaux sont égale‐ ment appelés à interdire la vente des armes à l’entité sioniste, moyen de pression efficace. Les réponses sont toutefois timides.

L’agression se poursuit malgré les multiples appels de l’ONU et les verdicts de la Cour internationale de justice (CIJ).

La plus haute instance juridique de l’ONU a ordonné à l’entité sioniste, en mai dernier, d’ «arrêter immédiatement son offensive militaire, et toute autre action menée dans le gouvernorat de Rafah, qui serait susceptible de soumettre le groupe des Palestiniens de Ghaza à des conditions d’existence capables d’entraîner sa destruction physique totale ou partielle ».

La CIJ a demandé, dans le même verdict, de «maintenir ouvert le point de passage de Rafah pour que puis‐ se être assurée, sans restriction et à grande échelle, la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire requis de toute urgence».

Les sionistes doivent, aussi, « prendre des mesures permettant effectivement de garantir l’accès sans entrave à la bande de Ghaza à toute commission d’enquête, toute mission d’établissement des faits ou tout autre organisme chargé par les organes compétents de l’Organisation des Nations unies d’enquêter sur des allégations de génocide ».

La CIJ a souligné que ses mesures conservatoires «ont un effet contraignant et créent des obligations juridiques internationales pour toute partie à laquelle les mesures conservatoires sont adressées». En juillet, la Cour Internationale de Justice a jugé «illégale» l’occupation par l’entité sioniste de territoires palestiniens depuis 1967. Pour sa part, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, en septembre, un projet de résolution soumis par l’État de Palestine, appelant l’entité sioniste à mettre fin à sa «présence illégale dans le territoire palestinien occupé dans 12 mois».

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