Dans son discours prononcé à l’occasion de l’anniversaire de la marche que les Sahraouis qualifient de «Marche noire» par laquelle le Maroc a pris illégalement, en 1975, le contrôle des territoires du Sahara occidental, le roi du Maroc s’est encore une fois adonné à son sport favori : le mensonge et la tromperie.
«Le roi du Maroc a encore une fois eu recours à l’usage de l’illusion et de la tromperie dans un discours articulé sur la logique d’expansion et d’occupation et sur le langage d’escalade, d’intransigeance et de rébellion contre la légitimité internationale et les résolutions des Nations Unies et de l’union africaine» a réagi le Gouvernement sahraoui à ce dis‐ cours trompeur et mensonger.
Outre de déformer la réalité et les faits historiques, le roi du Maroc s’est fondu dans des accusations farfelues, malveillantes et infondées contre l’Algérie. S’en prendre à l’Algérie est devenu carrément un rituel magique pour la monarchie marocaine chaque fois, qu’elle se retrouve empêtrée dans des problèmes internes.
C’est vraiment risible, ces tentatives répétitives de la «monanarchie» du Maroc de faire de l’Algérie son souffre‐ douleur. A écouter les élucubrations de Mohamed VI et de son ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, c’est l’Algérie qui bloque la tenue du référendum d’autodétermination du Sahara Occidental en empêchant l’opération de recensement des réfugiés sahraouis établis à Tindouf, c’est encore l’Algérie qui main‐ tient en vie la question du Sahara occidental pour s’offrir un accès sur l’océan Atlantique et faire oublier ses «nombreux problèmes domestiques», et c’est encore l’Algérie qui cherche à déclencher une guerre contre le Maroc…
Rien que ça ! C’est vraiment le monde à l’envers ! S’il y a un gouvernement qui ne veut pas entendre parler de recensement des Sahraouis et du référendum d’autodétermination, c’est bien le gouvernement marocain, s’il y a un pays qui tente de détourner son opinion public de ses problèmes internes et de sa complicité flagrante avec l’entité sioniste, c’est bien le Maroc, s’il y a un pays au Maghreb avec des intentions belliqueuses et colonialistes, c’est bien la Maroc.
L’Algérie, tout comme des instances internationales et plusieurs autres pays, estiment en se basant sur des faits historiques que la question du Sahara Occidental est une question de décolonisation. L’avis de la cour internationale de justice rendu sur demande de l’ancien roi du Maroc Hassan II explique clairement que les terres du Sahara Occidental n’ont jamais appartenu tout au long de l’histoire au Maroc. L’Algérie ne fait que soutenir les aspirations légitimes des Sahraouis à l’autodétermination et sa position s’inscrit dans sa tradition de solidarité avec les peuples opprimés et colonisés.
Le Sahara occidental n’a jamais, à aucun moment de l’histoire, fait partie intégrante du Maroc, et toutes les prétentions marocaines n’y changeront rien à cette réalité. Que Donald Trump ait marchandé en 2020 ce territoire en contrepartie d’une normalisation marocaine avec Israël, que l’Espagne et la France aient emboité le pas au président américain, pour des considérations obscures, n’enlèvent en rien le caractère de décolonisation de la question sahraouie.
L’Algérie ne demande rien d’autres que la mise en application des différentes résolutions de l’ONU concernant l’organisation d’un référendum du peuple sahraoui sous les auspices onusiens. Les accusations farfelues du Makhzen marocain intervenant juste après la célébration marquante du 70e anniversaire du déclenchement de la révolution, cache mal les démangeaisons et l’aigreur de la monarchie face aux progrès notables réalisés ces dernières années par l’Algérie.
Dépité par la marche de développement conquérante de l’Algérie et croyant favorable le contexte international avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et l’alignement de la France au Plan d’autonomie marocain, le Makhzen se permets de jeter des mensonges et des accusations à tous vents !
Les absurdités proférées par la monarchie marocaine ne peuvent pas, toutefois, atteindre l’Algérie dont les positions internationales viennent en droite ligne de sa glorieuse révolution. Embourbé dans une crise économique et sociale de plus en plus difficile et dans sa complicité avec l’entité sioniste, le Makhzen joue la carte Algérie pour faire oublier ses déboires et ses frasques ! Mais c’est peine perdue ! Car, même les Marocains ne croient plus aux affabulations royales !
L’ensemble de la communauté internationale sait très bien qui fait obstruction à la mise en œuvre du plan de règlement ONU/OUA, qui rejette l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental et qui manœuvre dans la région pour créer des conflits ! La propagande et les mensonges du Makhzen pour cacher ses combines et ses manœuvres sont aussi vains que ses tentatives de présenter son pillage des ressources naturelles du Sahara occidental en «renouveau économique».
