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Face à l’accostage d’un navire d’armes sioniste à Tanger: Cris de révolte des Marocains

Le gouvernement marocain semble rester impassible face aux revendications populaires, et renforce même ses liens avec Israël, malgré l’opposition de la population. Depuis un an, les Marocains expriment leur soutien au peuple palestinien et condamnent la normalisation des relations entre leur pays et l’entité sioniste.

L’arrivée récente d’un navire d’armes israélien au port de Tanger a déclenché une vague de protestations dénonçant une complicité dans les crimes de guerre commis à Ghaza et au Liban. Dimanche dernier, une foule de manifestants s’est rassemblée devant le port de Tanger pour dénoncer l’accostage d’un « navire d’armes » à destination de l’entité sioniste.

Les citoyens marocains ont exprimé leur indignation, affirmant que les autorités marocaines avaient ainsi contribué aux crimes de guerre perpétrés à Ghaza et au Liban depuis plus d’un an, rapporte l’APS.

Brandissant des drapeaux palestinien et libanais, les manifestants ont scandé des slogans poignants, tels que « Ghaza vous l’avez assiégée et le navire accepté ». Par ailleurs, ils ont salué la décision des autorités espagnoles de refouler le même navire, soulignant ainsi la position de l’Espagne qui reconnaît l’état palestinien et interdit l’accostage des navires transportant des armes destinées à l’entité sioniste dans ses ports.

Malgré les tentatives de démenti des responsables marocains et des médias pro‐gouvernementaux, la colère des citoyens semble croître, mettant en lumière les sentiments de mécontentement face à la politique en vigueur.

Dans une démonstration de solidarité et de condamnation, les manifestants ont exprimé leur soutien indéfectible à la résistance palestinienne et leur rejet de l’agression en cours de l’entité sioniste contre le peuple palestinien, en particulier à Ghaza. Ils ont appelé à la fin du génocide, à la punition des responsables des crimes commis, à la levée du siège de Ghaza et à l’acheminement de l’aide humanitaire indispensable.

Parallèlement, leur appel à « l’annulation de la normalisation des relations avec l’entité sioniste » est resté lettre morte, le régi‐ me du makhzen poursuivant ses démarches visant à renforcer ces liens controversés.

Le mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) s’est associé à la protestation suscitée par l’accostage du navire suspecté de transporter des armes pour l’occupation sioniste. Celui‐ci, le « Maersk Denver », appartenant à la flotte « Maersk » impliquée dans le transport de fournitures militaires américaines vers l’entité sioniste, soulève des soupçons légitimes quant à la nature illicite de sa cargaison militaire.

Alors que les violences contre les populations de Ghaza et du Liban se poursuivent sans répit, les appels à cesser la fourniture d’armes à l’entité sioniste se multiplient à l’échelle internationale.

En novembre dernier, la Turquie a présenté à l’ONU une motion conjointe signée par 52 nations et 2 organisations internationales, demandant un arrêt immédiat de cette pratique.

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