Le chef de l’Etat a relevé que «la célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien intervient cette année dans une conjoncture particulière, marquée par l’agression brutale de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien sans défense, particulièrement dans la bande de Ghaza, une agression qui a entamé sa deuxième année face à l’infâme incapacité internationale à mettre fin à ses conséquences atroces»
La Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien a été célébrée, hier, à Alger, en présence du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, M. Laïd Rebiga, qui a lu un message du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à cette occasion.
Le chef de l’Etat y réaffirme «le soutien constant et indéfectible de l’Algérie au peuple palestinien dans sa lutte légitime pour arracher son droit à l’autodétermination et à l’établissement de son Etat indépendant et souverain sur les frontières du 4 juin 1967 avec El Qods pour capitale, conformément aux décisions de la légalité internationale».
Le président Tebboune a souligné «l’impératif de demander des comptes à l’occupant pour les crimes de génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qu’il continue de commettre contre le peuple palestinien». Et de poursuivre : «la célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien intervient cette année dans une conjoncture particulière, marquée par l’agression brutale de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien sans défense, particulièrement dans la bande de Ghaza, une agression qui a entamé sa deuxième année face à l’infâme incapacité internationale à mettre fin à ses conséquences atroces à travers lesquelles l’occupant israélien piétine toutes les chartes et règles».
Le chef de l’Etat a ajouté : « devant l’ampleur de ces sacrifices, nous ne pouvons que nous incliner avec déférence et admiration devant ce peuple combattant qui mérite un soulèvement décisif de l’ensemble de la communauté internationale pour le soustraire aux plans de génocide que l’occupant, avec toute sa tyrannie, met en œuvre aujourd’hui à Ghaza ».
« En tant que partisans d’une paix juste, dit‐il, il nous incombe d’unir nos efforts, de rassembler nos forces et de nous montrer plus déterminés que jamais pour per‐ mettre au peuple palestinien d’accéder à la réalité espérée, pleinement garantie par les lois et la légalité internationale, une réalité inaliénable et imprescriptible, tel que décrété par la Cour internationale de justice (CIJ) dans son avis rendu le 19 juillet 2024 et approuvé par l’As‐ semblée générale des Nations Unies dans sa résolution ES‐ 10/24 ».
Le président Tebboune a expliqué que « le coût du silence et de l’inaction face à la tragédie palestinienne qui se déroule devant nous est exorbitant, et il le sera davantage encore demain et que l’incapacité de la communauté internationale à imposer les décisions de la légalité internationale à l’occupant israélien ne menace pas uniquement les bases d’un ordre international conçu par de sages fondateurs et consolidé par les générations successives, mais contribue aussi à l’avènement d’un ordre anarchique entièrement soumis à la logique de la force et annihilant toute forme de justice et de droit ».
Organisée par l’ambassade de l’Etat de Palestine, en collaboration avec la Représentation des Nations Unies en Algérie, la cérémonie s’est déroulée en présence de représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie, de membres du Parlement, de représentants des corps constitués, de présidents et membres de partis politiques et de représentants d’associations, de syndicats et de la société civile.
Lors de son allocution devant les magistrats à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire 2024‐2025, le chef de l’Etat avait rappelé que «l’Algérie n’a jamais cessé, depuis son accession au Conseil de sécurité en qualité de membre non permanent, de préconiser des sanctions contre l’entité sioniste et l’arrêt du génocide qui a fait plus de 44 000 victimes, dont une majorité de femmes et d’enfants, à Ghaza».
Il a rappelé également qu’il y a une année «devant cette salle, nous avions appelé les personnes libres du monde entier à s’en‐ gager dans une action contre la boucherie dont est victime le peuple palestinien à Ghaza.