Le directeur central au ministère des Ressources en eau, Abdelaziz Ardjoun, a affirmé hier que les travaux avancent à un bon rythme pour mettre en œuvre le programme des usines de dessalement de l’eau de mer en Algérie, révélant que la première station entrera en service partiel le 20 décembre prochain.
Lors de son passage à la radio chaine 1, il a expliqué que le programme des usines de dessalement, approuvé en 2021 sous les directives du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, vise faire face aux défis croissants liés à l’eau résultant du déclin des sources d’eau souterraine et de surface dû au changement climatique.
Le programme comprend cinq grandes usines de dessalement qui seront reliées à environ 20 wilayas, y compris des wilayas côtières et intérieures, atteignant une profondeur de 150 kilomètres, ce qui contribuera à fournir de l’eau potable à une grande partie de la population.
M. Ardjoun a souligné que les nouvelles stations, dont la station d’El‐Tarf, visent à renforcer les capacités d’approvisionne‐ ment en eau dans les zones côtières et intérieures. Il a indiqué que les travaux sont en cours à un bon rythme pour respecter les délais de réalisation, car des sociétés spécialisées et des bureaux d’études nationaux et internationaux ont été chargés de superviser la mise en œuvre conformément aux normes internationales.
Il a ajouté que l’Etat a investi massivement dans ce secteur pour faire face à la pénurie d’eau, notamment à la lumière de la diminution des stocks de barrages, certains barrages étant complètement à sec, comme celui de Tiaret, ce qui a incité le ministère à recourir à des puits plus profonds pour compenser la pénurie.
Le Directeur Central a confirmé qu’il y a une amélioration notable du niveau de distribution d’eau potable au cours de l’année en cours par rapport aux années précédentes, car des travaux sont en cours pour parvenir à un équilibre entre les zones qui souffrent de pénurie. Il a souligné la diminution du nombre de plaintes des citoyens concernant l’eau, qui reflète l’amélioration de la distribution et la stabilité des approvisionnements.
Selon lui, l’Algérie est en mesure de produire 3,4 milliards de mètres cubes d’eau par an, grâce à de nouveaux programmes qui entreront prochainement en service et qui contribueront à répondre aux besoins croissants de la population en raison de la croissance démographique.
M. Arjdoun a appelé à la nécessité de sensibiliser à l’importance de préserver les ressources en eau, notant que le gaspillage constitue un défi qui nécessite une sensibilisation à l’importance de rationaliser la consommation. Il a souligné que l’État déploie de grands efforts grâce à d’énormes investissements pour garantir l’approvisionne‐ ment en eau potable, ce qui nécessite la coopération des citoyens avec les autorités pour parvenir aux résultats escomptés.
En conclusion, M Ardjoun a souligné que le Ministère des ressources en eau s’engage à mettre en œuvre les directives du Président de la République pour améliorer la qualité et la quantité de l’eau et fournir des services qui répondent aux aspirations des citoyens, notant que les programmes du Ministère se concentrent sur l’utilisation des technologies modernes dans la gestion des ressources en eau pour assurer la continuité de l’approvisionnement en eau de la population.
