Le président-directeur général (Pdg) de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires d’Alger (SGSIA), Mokhtar Said Mediouni, a révélé que le trafic des voyageurs à l’aéroport international d’Alger dépassera les 10 millions de personnes d’ici la fin de l’année 2024, grâce aux facilitations décidées par les hautes autorités du pays dans le domaine du transport aérien.
Il a cité, notamment, celles destinées à encourager la communauté algérienne établie à l’étranger à venir dans leur pays, outre les simplifications des procédures d’obtention du visa au bénéfice des étrangers.
Intervenant lors de la 2ᵉ édition de la Conférence économique, organisée jeudi, sous le thème « Les défis économiques mondiaux », M. Mediouni, a affirmé, par ailleurs, que « l’aéroport d’Alger vise à « devenir un hub régional grâce à ses atouts, notamment au regard de la position stratégique de l’Algérie proche de l’Europe, faisant d’elle un transit principal pour le transport des voyageurs et des marchandises dans le monde ».
Pour ce faire, il a insisté sur la nécessité de « généraliser la numérisation des services de l’aéroport et d’intégrer des applications d’intelligence artificielle afin d’optimiser les opérations quotidiennes tout en garantissant le confort et la sécurité aux voyageurs ».
A cette occasion, le même responsable a mis en avant l’importance que son établissement accorde à l’amélioration continue de la qualité des services fournis au niveau du plus grand aéroport en Algérie. Il a annoncé la mise en place des salles d’allaitement répondant aux normes sanitaires, la création de zones de duty‐free, ainsi que d’autres facilitations.
Concernant la Conférence économique, qui a rassemblé des directeurs d’organismes des secteurs public et privé activant dans plusieurs domaines, elle a constitué une opportunité pour discuter et analyser les perspectives de développement de l’économie nationale par des représentants d’opérateurs économiques, des académiciens et des acteurs dans la sphère financière et économique.
La rencontre a également été marquée par l’organisation de quatre panels animés par des spécialistes dans chaque domaine. Ils auront à traiter des thèmes variés, comme la numérisation, l’économie de la connaissance, l’inclusion financière et les services bancaires, l’agriculture et la sécurité alimentaire.