«L’année 2024 a été marquée par le renforcement de la diffusion de la diplomatie algérienne et par l’amélioration de sa position et de son rôle, tant au niveau régional qu’international».
Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a animé, hier à Alger, une conférence de presse où il a présenté le bilan des activités de la diplomatie algérienne au cours de l’année 2024.
Le chef de la diplomatie a souligné que « l’Algérie, a été à l’origine de toutes les initiatives visant à maintenir l’attention sur la cause palestinienne». Il a rappelé, en ce sens, que «l’Algérie a proposé plusieurs projets de résolutions et déclarations au Conseil de sécurité dans le but de freiner l’agression sioniste contre Ghaza».
Cela en plus de «la remise à l’ordre du jour du dossier de l’adhésion pleine et entière de l’État de Palestine à l’Organisation des Nations unies, sur la base de ses droits légitimes».
Ahmed Attaf a rappelé, par ailleurs, que «la position de l’Algérie par rapport à la question du Sahara occidental tire sa force et sa justesse de principes historiques qui ne tolèrent aucune falsification, car il s’agit d’une question de décolonisation dont le processus n’a pas été mené à terme».
Il a précisé que : «notre vision au Conseil de sécurité et les instructions de monsieur le Président de la République restent une feuille de route pour l’Algérie à travers des axes principaux et l’Algérie agit en permanence comme une voix arabe et africaine, plaidant pour les préoccupations des nations arabes et africaines ainsi que les aspirations de leurs peuples avec honnêteté et sincérité».
Le ministre des Affaires étrangères a estimé que «L’an‐ née 2024 a été marquée par le renforcement de la diffusion de la diplomatie algérienne et par l’amélioration de sa position et de son rôle, tant au niveau régional qu’international».
Une année marquée, dit‐il, «par l’augmentation et l’aggravation des conflits, des différends et des guerres, dans un contexte international tendu, sans précédent depuis la guerre froide».
S’agissant de l’agenda diplomatique pour l’année 2025, Attaf a annoncé que «l’Algérie organisera une réunion ministérielle au Conseil de sécurité des Nations unies sur l’évolution de la question palestinienne et la situation au Moyen‐Orient».
Cette réunion sera organisée pour «discuter de l’extension du fléau du terrorisme et de sa propagation à travers notre continent». Il a indiqué aussi que le 3e sommet tripartite de consultation, réunissant l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie, est «en cours de préparation».
Le sommet devrait se tenir au début de l’année 2025 à Tripoli. Ahmed Attaf a abordé, au cours de la conférence de presse, plusieurs questions internationales dont les bouleversements politiques survenus en Syrie, suite à la chute du régime de Bachar Al‐Assad.
Il a fait savoir, à ce propos, que l’ambassade de l’Algérie à Damas «continue de fonctionner normalement». Le chef de la diplomatie algérienne a déclaré à ce sujet que «l’avenir de la Syrie se fera avec la contribution de tous ses enfants».