Depuis l’offensive sioniste intensifiée en octobre 2023, la situation humanitaire dans l’enclave palestinienne n’a cessé de se détériorer. Le bilan est accablant, 258 membres du personnel de l’UNRWA ont été tués, tandis que 650 incidents visant des bâtiments et des infrastructures de l’agence ont été enregistrés.
Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA, a dénoncé mardi l’impuni‐ té croissante entourant les violations des règles de protection des travailleurs humanitaires dans la bande de Gaza, appelant à des enquêtes indépendantes pour mettre en lumière ces agissements.
«Le non‐respect systématique des protections humanitaires ne peut pas devenir une norme acceptée. « L’impunité ne doit pas s’installer durablement », a déclaré M. Lazzarini dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, en pointant du doigt l’ampleur des attaques ciblées contre son personnel et ses installations.
Depuis l’offensive israélienne intensifiée en octobre 2023, la situation humanitaire dans l’enclave palestinienne n’a cessé de se détériorer. Le bilan est accablant, 258 membres du personnel de l’UNRWA ont été tués, tandis que 650 incidents visant des bâtiments et des infrastructures de l’agence ont été enregistrés.
Parmi ces tragédies, au moins 745 civils ont perdu la vie dans des abris de l’ONU, censés représenter un refuge, et plus de 2 200 autres ont été blessés. Les chiffres dévoilés par Lazzarini révèlent égale‐ ment l’ampleur des destructions. Deux tiers des bâtiments de l’UNRWA, incluant des écoles, sont aujourd’hui endommagés ou entièrement détruits, privant ainsi des milliers d’enfants d’accès à l’éducation. «
Les règles de la guerre sont pour‐ tant explicites : les travailleurs humanitaires, les hôpitaux et les infrastructures civiles, y compris les bâtiments des Nations unies, ne peuvent être pris pour cible. Il est de notre devoir de protéger les populations civiles et de leur porter assistance à tout moment », a rappelé Lazzarini.
Face à l’urgence humanitaire, le commissaire général a également exhorté la communauté internationale à garantir un accès sans entrave à l’aide humanitaire. Selon lui, il est impératif de lever le siège imposé à Ghaza afin d’acheminer des fourni‐ tures vitales, particulièrement en ce début d’hiver où les besoins deviennent encore plus pressants.
Dans ce contexte d’injustices répétées et de souffrances prolongées, l’inaction internationale ne ferait qu’alimenter le cycle de violence et de désespoir, a‐t‐il averti. « Il est temps d’agir, et de faire respecter les principes fondamentaux de l’humanité et du droit international », a conclu M. Lazzarini, laissant entrevoir l’urgence d’une réponse collective à cette crise humanitaire sans précédent.