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Alger

L’Algérie prend les commandes du Conseil de sécurité

En ce début d’année, l’Algérie inaugure sa présidence du Conseil de sécurité des Nations unies pour le mois de janvier. Une mission qu’elle entend mettre à profit pour défendre les priorités du monde arabe et africain, tout en plaidant avec fermeté en faveur des causes qu’elle juge essentielles.

Un an après son élection en tant que membre non permanent de cet organe clé, Alger s’apprête à diriger les débats sur des questions cruciales. En tête de son agenda, la situation au Moyen‐Orient, avec un accent particulier sur la Palestine occupée, et la lutte contre le terrorisme en Afrique.

Le moment phare de cette présidence sera sans doute le débat public trimestriel sur « La situation au Moyen‐Orient, y compris la question palestinienne », organisé à un niveau ministériel. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, y participera, ajoutant du poids à cet événement où l’Algérie souhaite recentrer l’attention internationale sur la tragédie palestinienne.

Depuis octobre 2023, la bande de Ghaza endure une offensive militaire de grande ampleur, révélant une fois de plus l’incapacité du Conseil de sécurité à protéger les populations civiles palestiniennes.

Malgré des blocages répétés, l’Algérie a su jouer un rôle déterminant en mars 2024 en obtenant l’adoption d’une résolution exigeant un cessez‐le‐feu immédiat et permanent.

Ce succès est venu après une série d’échecs imputables, entre autres, au veto américain. Par ailleurs, Alger a ravivé un dossier sensible, l’adhésion pleine et entière de l’État de Palestine à l’ONU.

Une démarche qui s’inscrit dans la quête d’une solution à deux États, pilier d’une paix juste et durable au Moyen‐Orient. La présidence algérienne du Conseil ne se limitera pas au Moyen‐Orient.

Une réunion de haut niveau sera consacrée à la lutte contre le terrorisme en Afrique, phénomène dont l’expansion menace la stabilité de nombreux États du continent. Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères, a souligné l’urgence d’un débat approfondi sur ce fléau lors d’une conférence de presse lundi.

Le Yémen et la Syrie seront également au programme de janvier, avec des réunions consacrées à leurs processus politiques et humanitaires respectifs. Des intervenants de haut niveau, dont l’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, viendront exposer les défis et les besoins sur le terrain.

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L'express quotidien du 03/02/2025

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