Ces derniers jours, les médias israéliens ont largement traité des derniers développements concernant les négociations sur l’accord d’échange de prisonniers et de cessez-le-feu à Gaza.
Le journal israélien Yediot Aharonot a cité une source politique israélienne de haut rang qui a déclaré que « l’accord sur les prisonniers pourrait être conclu dans les jours à venir » et que les Israéliens se préparaient à cette étape avant l’investiture du président américain Donald Trump.
Selon ces médias, une délégation israélienne de haut niveau chargée de la sécurité est arrivée dimanche dernier au Qatar pour y discuter d’un accord de libération de prisonniers et d’un cessez-le-feu à Gaza, qui a en toute vraisemblance toutes les chances d’aboutir.
Depuis quelque temps, les médiateurs du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis redoublent d’efforts pour parvenir à un accord sur l’arrêt des combats dans la bande de Gaza et l’échange des prisonniers« avant l’entrée en fonction du président américain élu Donald Trump, le 20 janvier ».
Le bureau de Netanyahou a déclaré samedi que la délégation qui s’est envolée pour le Qatar comprenait le chef du Mossad, David Barnea, le chef du Shin Bet, Ronen Bar, et le chef de la prise d’otages de l’armée, Nitzan Alon.
Par ailleurs, le président américain sortant Joe Biden a eu une conversation téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou dimanche pour discuter de la question.
Cet échange intervient alors que Joe Biden fait pression en faveur d’une trêve entre Israël et le Hamas avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, ce 20 janvier. Netanyahou a informé le président américain sortant de l’état d’avancement des négociations en vue de parvenir à un accord sur la libération des otages détenus à Gaza.
D’autre part, Steve Witkoff, l’envoyé de Donald Trump pour le Moyen-Orient, a rencontré Netanyahou samedi, après avoir rencontré vendredi le Premier ministre qatari, Cheikh Mohammed ben Abdelrahman al-Thani.
Depuis jeudi, des responsables affirment que des progrès ont été réalisés dans les pourparlers indirects entre Israël et le Hamas, mais ils n’ont pas donné de détails.
On ignore jusqu’à présent comment ils comptent surmonter l’une des plus grandes revendications du Hamas qui a persisté tout au long des précédents cycles de négociations, à savoir l’arrêt de la guerre génocidaire, alors qu’Israël ressasse à qui veut l’entendre qu’il n’y mettra pas fin tant que le mouvement restera maître de Gaza.
Dans le même contexte, le journal hébreu Haaretz a cité samedi des sources selon lesquelles l’armée d’occupation israélienne a approuvé un plan visant à retirer rapidement ses forces de vastes zones de Gaza au fur et à mesure que les négociations progressent.
Selon ces sources, « l’armée israélienne confirme sa capacité à mettre en œuvre tout accord approuvé par les instances politiques, même s’il comprend un retrait immédiat ». Elles ajoutent également que « l’armée estime qu’il est possible de retirer les troupes de Netzarim malgré les infrastructures installées dans cette ville ».
Selon Yediot Aharonot, 90 % des points négociés ont fait l’objet d’un accord, mais des désaccords subsistent quant à la transition entre la première et la deuxième phase de l’accord.
Un fonctionnaire israélien a déclaré à Reuters que l’envoyé de Donald Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou samedi. Il a indiqué que Witkoff avait exprimé son optimisme quant à la possibilité de parvenir rapidement à un accord.