La démission inattendue d’Abdelhak Benchikha de son poste d’entraîneur de la JS Kabylie le 3 janvier 2025 a plongé le club dans une quête urgente de son successeur. Parmi les candidats potentiels, deux noms se distinguent : Josef Zinnbauer et Damir Burić.
Josef Zinnbauer, entraîneur allemand de 54 ans, a récemment marqué les esprits en Afrique lors de son passage au Raja Casablanca.
Sous sa direction, le club marocain a réalisé une performance impressionnante avec 32 victoires, 11 matchs nuls et seulement 2 défaites, remportant à la fois le championnat et la coupe du Maroc.
Cette réussite témoigne de sa capacité à mener une équipe vers le succès et à gérer la pression des compétitions de haut niveau.
De plus, sa connaissance du football africain et son expérience avec des joueurs de talent, comme Ryad Boudebouz, actuellement star de la JSK, pourraient faciliter son intégration et renforcer la cohésion de l’équipe.
Damir Burić, technicien croate de 60 ans, possède une expérience diversifiée en Europe. Il a notamment dirigé le HNK Hajduk Split à deux reprises, avec des passages en 2015-2016 et en 2019, où il a obtenu des résultats notables en championnat croate.
Son parcours inclut également des expériences en Allemagne avec Greuther Fürth, en Autriche avec Admira Wacker, mais également en Arabie Saoudite, sur le banc d’Al-Riyadh, Ohod, ainsi qu’Al-Arabi.
Bien que son palmarès ne soit pas aussi étoffé que celui de Zinnbauer, sa connaissance tactique et sa capacité à s’adapter à différents environnements footballistiques pourraient être des atouts précieux pour la JSK.
Le choix du futur entraîneur sera crucial pour la JS Kabylie, qui aspire à retrouver les sommets du football algérien.
La direction devra évaluer attentivement les profils de Zinnbauer et Burić, en considérant leur expérience, leur philosophie de jeu et leur aptitude à s’adapter au contexte spécifique du club.
Les supporters, quant à eux, espèrent que le nouvel entraîneur saura insuffler une dynamique positive et conduire l’équipe vers de nouveaux succès.