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Ferme rejet des plans d’expulsion des Palestiniens

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a exprimé son ferme rejet des projets de l’entité sioniste visant à déplacer le peuple palestinien de sa patrie, affirmant que de telles tentatives constituent une violation flagrante du droit international et des résolutions pertinentes des Nations Unies.

« Nous rejetons et condamnons les projets visant à déplacer le peuple palestinien de sa terre, que ce soit temporairement ou à long terme. Ces tentatives constituent une violation flagrante du droit international et des résolutions onusiennes», a indiqué l’OCI dans un communiqué publié hier et repris par des médias palestiniens.

Réitérant son plein soutien au peuple palestinien, l’organisation islamique a mis en avant l’importance du retrait total des forces d’occupation sionistes de Ghaza et l’urgence d’augmenter l’aide humanitaire dans toutes les zones de l’enclave palestinienne, en plus d’aider les personnes déplacées à retourner chez elles’.

Appelant la communauté internationale à assumer ses responsabilités dans la mise en œuvre de la solution à deux États pour garantir la fin de l’occupation sioniste, l’OCI a mis l’accent sur l’importance de permettre au peuple palestinien d’exercer son droit à l’autodétermination et de recouvrer ses droits légitimes, y compris le droit au retour, conformément aux résolutions des Nations Unies et à  l’Initiative de paix arabe.

Au plan des États, la Jordanie, qui accueille environ 2,3 millions de réfugiés palestiniens, a affirmé par la voix  de son vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des  Expatriés Ayman Safadi que « la stabilité des Palestiniens sur leur terre  est une constante jordanienne qui n’a pas changé et ne changera pas ».

En Egypte aussi, le ministère égyptien des Affaires étrangères a réaffirmé  « le soutien continu » du Caire aux droits légitimes du peuple palestinien  sur sa terre et sa patrie et exprimé « son rejet de toute atteinte à ces  droits inaliénables, que ce soit par la colonisation ou l’annexion de  terres, ou par l’évacuation de ces terres de leurs propriétaires par le déplacement ».

Le Parlement arabe a également rejeté les tentatives de  déplacement du peuple palestinien de Ghaza, qualifiant cela de « crime au  regard du droit humanitaire international ». « Ces appels constituent une violation flagrante des résolutions de la  légalité internationale et des droits légitimes du peuple palestinien », a  aussi souligné dans un communiqué le président du Parlement arabe Mohammed  bin Ahmed Al Yamahi.

La Ligue arabe a, elle aussi, réagi en affirmant que « les tentatives visant à expulser le peuple palestinien de ses terres, par le déplacement, l’annexion ou l’expansion des colonies, se sont révélées infructueuses dans le passé et sont inacceptables. Elles constituent une violation du droit international, car la déportation forcée  et le déplacement de personnes de leurs terres ne peuvent être qualifiés  que de nettoyage ethnique.

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L'express quotidien du 03/02/2025

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