La normalisation de certains pays arabes avec l’entité sioniste a permis tous les dépassements envers la cause palestinienne. L’entité sioniste, confortée par ses relais arabes, dit à qui veut l’entendre que quiconque souhaite établir un État nommé Palestine n’a qu’à le faire chez lui. Il a même proposé à l’Arabie saoudite de le faire.
Le président américain Donald Trump, qui prend les Gazaouis pour des Mexicains, a d’abord laissé entendre qu’il allait envoyer les Gazaouis en Égypte et en Jordanie pour faire main basse sur leur territoire, avant de proposer de l’acheter.
Bis repetita ! Donald Trump, en nouveau « Démolition man », a renouvelé dimanche soir son intention « d’acheter et de posséder » la bande de Gaza, s’engageant à démolir les installations restantes, comme s’il s’agissait de sa propriété, et à reconstruire Gaza sous les auspices des États-Unis.
« Nous sommes déterminés à nous l’approprier, à la prendre en charge et à veiller à ce que le Hamas n’y revienne pas. En ce qui concerne la reconstruction de la bande, nous pourrions permettre à d’autres pays du Moyen-Orient de participer sous nos auspices », a déclaré Trump selon Reuters.
« L’endroit est un chantier de démolition », a justifié Donald Trump en précisant, en « grand seigneur », qu’il était ouvert à la possibilité de permettre à certains réfugiés palestiniens d’entrer aux États-Unis.
Trump n’a à aucun moment évoqué les revendications légitimes des Palestiniens, ni leur souffrance, encore moins les crimes de guerre et contre l’humanité de l’entité sioniste, ses crimes d’atrocités, sa répression systématique des Palestiniens…
Il ne parle que de s’emparer de Gaza pour en finir avec la résistance palestinienne. D’ailleurs, chose très significative, ce ne sont pas les Gazouis tués, blessés, affamés et déplacés de force, qu’il compare aux « survivants de l’Holocauste », mais les otages israéliens libérés dont la situation n’est que la conséquence des agissements inhumains de l’armée d’occupation.
Trump efface complètement les Palestiniens de son logiciel et ne voit que la sécurité d’Israël et la nouvelle « Côte d’Azur » qu’il rêve d’ériger au Moyen-Orient.
Imaginons que c’est un autre président qui aurait tenu ce genre de déclarations sur un autre endroit du monde, la communauté internationale serait sens dessus dessous ! On criera alors à une grave provocation, à une menace à la sécurité et à la stabilité du monde, à une violation inacceptable des normes et des lois internationales. On aurait alors convoqué le Conseil de sécurité de l’ONU dans l’immédiat !
Mais comme c’est le président des États-Unis qui parle, l’on s’émeut hypocritement et l’on laisse passer ! Peu après les déclarations de Trump, le Hamas a déclaré, dans un communiqué, que les Palestiniens gâcheraient tous les plans visant à les déplacer.
« Gaza n’est pas une propriété à acheter et à vendre, mais une partie intégrante de notre terre palestinienne occupée », a déclaré le Hamas, en soulignant que « traiter la question palestinienne avec la mentalité d’un marchand est voué à l’échec ».
Le Hamas a affirmé que les propos de Trump sont absurdes et reflètent une profonde ignorance de la Palestine et de la région.