L’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie a souligné que «l’Europe est un grand marché et un espace économique et financier aux frontières de l’Algérie ». Et qu’elle peut « offrir et partager des expériences, comme celle de la Pologne pour la création de zones économiques spéciales ».
L’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie, Diego Mellado Pascua, souligne l’importance des relations entre l’Algérie et l’UE et insiste sur la nécessité de les renforcer en 2025.
Dans une allocution prononcée à l’ouverture d’une rencontre organisée hier à Alger sur «les zones économiques spéciales comme outil d’attraction des investissements en Algérie», il a expliqué que « l’Europe et l’Algérie ont une relation forte, intense et responsable, et que l’année 2025 constitue une belle occasion de les approfondir et de les consolider, sur la base d’un partenariat gagnant-gagnant ».
Et d’ajouter : « En 2025, nous célébrerons les 20 ans de cette association. Pendant ces deux décennies, nos échanges se sont renforcés dans un intérêt mutuel. Nous avons développé une relation stratégique sur plusieurs plans, notamment économiques et commerciaux. Nous avons une base solide qu’il faut renforcer ».
Mellado Pascua a évoqué l’évolution du contexte mondial, faisant observer que l’UE pense qu’il est possible de « regarder la pluralité de ces relations ». Il a poursuivi que le monde change à une vitesse énorme.
Et que le partenariat que nous avions avec l’Algérie est fondamental, insistant sur l’importance d’encourager et de fluidifier les relations entre les deux parties.
Comment ? « Il s’agit de chercher des chaînes de valeur communes et de développer des processus industriels mutuellement bénéfiques, tout en réfléchissant à nos chaînes d’approvisionnement.
Nous allons voir comment trouver un partenariat qui permette à l’Algérie et à l’UE d’utiliser leur relation comme un facteur de compétitivité pour le développement industriel ».
Le diplomate européen a également mis l’accent sur les possibilités de renforcer les investissements européens en Algérie, soulignant ainsi qu’il est possible d’attirer plus d’investissements européens en Algérie, de développer et de faciliter les échanges commerciaux et d’intégrer les deux économies.
Il a en outre rappelé que la démarche de l’Algérie visant à diversifier son économie est légitime et qu’elle s’aligne dans ce cadre avec les objectifs de l’UE qui visent à consolider sa base industrielle », a-t-il déclaré.