Sénatoriales 2025 : tri, tractations et tactiques ! « Entre alliances improbables et éliminations stratégiques, ces sénatoriales rappellent une règle d’or : mieux vaut savoir danser que tomber ».
En ce jour du scrutin du 9 mars, l’ANIE a sorti le balai. Selon un bilan rendu public le 27 février dernier, il a été souligné que sur les 629 dossiers déposés, 203 ont été envoyés à la corbeille. Et pas pour des broutilles. 145 candidats recalés pour des soupçons de liens avec l’argent sale et des affaires douteuses. On en déduira que la politique reste un terrain fertile pour certains…
Mais, cette fois, visiblement, la moisson a été un peu trop voyante. Cela annonce une nouvelle page de la vie politique où le pays veut promouvoir une plus grande transparence et une moralisation de l’activité politique.
Le reste des refus ? 54 dossiers sans parrainage valide (ou l’art de se présenter sans invitation) et 4 autres bloqués pour cause de litiges fiscaux. Un détail, sans doute, pour des aspirants sénateurs qui auraient dû savoir que l’administration fiscale a parfois de la mémoire.
Mais pendant que certains tentent d’effacer leurs casseroles, d’autres affûtent leurs alliances. En coulisses, c’est l’effervescence, tractations, pactes improbables et calculs d’épicier. Le FFS, le RND et le MSP jouent à la marelle politique, testant des rapprochements avant de décider qui soutiendra qui, et surtout, contre qui. De son côté, le Front El Moustakbal peine à imposer un candidat à Alger, voyant ses dossiers rejetés coup sur coup. Un signe ? Peut-être. Une entrave ? Certainement pas. En politique, il y a toujours une porte dérobée.
L’ANIE, elle, rappelle l’essentiel : le vote est obligatoire, sauf cas de force majeure. De 8 h à 17 h, les sièges des assemblées populaires de wilaya accueilleront les électeurs appelés à désigner leurs représentants. Avec un mot d’ordre, respect des règles, transparence et éthique. Un message clair pour garantir le bon déroulement du scrutin.
Aujourd’hui, le rideau se lèvera sur l’acte final de cette joute électorale, où chaque camp aura peaufiné son jeu, affûté ses alliances et pesé ses chances. Entre les ambitions déclarées et les stratégies de l’ombre, le verdict tombera dans les urnes, arbitré par des électeurs scrutés de près.
Qui raflera la mise ? Qui verra ses calculs s’effondrer ? Entre candidatures invalidées, alliances de dernière minute et ambitions féroces, cette joute sénatoriale a déjà livré une vérité implacable : en politique, il ne suffit pas d’avoir des cartes en main, encore faut-il savoir les jouer au bon moment.
