12.9 C
Alger

Élections sénatoriales 2025: L’heure de vérité a sonné

Les élections de renouvellement partiel de l’Assemblée nationale auront lieu ce dimanche 9 mars pour élire 58 membres parmi 426 candidats appartenant à 20 partis et 177 candidats indépendants, dans un processus de renouvellement qui aboutira à la désignation d’un nouveau président de l’Assemblée.

À cet effet, l’Autorité nationale indépendante pour les élections (ANI) a expliqué samedi les modalités d’organisation de ces élections conformément aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral. Elle a confirmé dans un communiqué que le processus de vote sera obligatoire pour tous les électeurs concernés, sauf en cas de force majeure. L’heure du scrutin a été fixée de 8 heures à 17 heures au siège des APW dans les différentes wilayas.

Elle a également appelé tous les électeurs, hommes et femmes, à respecter les dispositions organisationnelles mises en place pour assurer le bon déroulement du processus électoral, soulignant l’importance de respecter les principes d’intégrité, de transparence et d’éthique de la pratique politique, afin de renforcer la crédibilité des élections et d’assurer des résultats qui reflètent la véritable volonté de l’électorat.

Les nouvelles conditions imposées dans les opérations électorales, dont notamment la fin du phénomène du nomadisme politique et l’exigence en cas de démission d’un document du parti signé par son président en plus de celles fixées par la réglementation existante, ont facilité la tâche aux chefs de partis et réduit le nombre de candidats par rapport aux élections de 2022 qui ont vu la participation de 473 concurrents.

En effet, l’Autorité nationale des élections a précisé, en réponse à une notification du Mouvement El Binna, qu’aucun élu ne peut modifier son affiliation politique lors de sa candidature aux élections, qu’il ait été élu sous un parti particulier ou en tant qu’indépendant. Selon l’ANIE, cette décision est en conformité avec l’esprit de la Constitution et l’ordonnance n° 21-01 du 10 mars 2021 régissant le régime électoral, en vue de promouvoir une plus grande transparence dans la vie politique, d’endiguer le phénomène du « nomadisme politique » et de préserver l’intégrité des partis ainsi que la crédibilité des actions politiques.

Elle a ainsi rappelé qu’un candidat qui a acquis son statut d’élu grâce à une affiliation politique spécifique n’est pas autorisé à se présenter à nouveau, sauf sous l’étiquette de la même formation qui lui a permis d’obtenir son mandat d’élu. L’autorité a insisté sur le fait que cette décision est définitive et ne peut faire l’objet d’aucune révision ou recours, indépendamment du statut du candidat par rapport à sa formation politique d’origine, et a précisé que ce principe est fondamental dans le traitement des dossiers de candidature pour le renouvellement d’un tiers des membres du Sénat.

D’après les statistiques fournies par l’ANI, le FLN, en course dans 56 wilayas, a soumis 107 dossiers dont 48 ont été rejetés. Le RND, quant à lui, a déposé 76 dossiers de candidature, dont 33 ont été rejetés.  Le MSP a déposé 42 dossiers dont 5dossiers ont été rejetés. Le Front El Moustakbal a déposé 62 dossiers et s’est vu refuser 27 dossiers…

Les observateurs estiment que les partis qui ont le plus d’élus au niveau des assemblées locales vont rafler la mise et qu’il n’y aurait pas de surprise. Le FLN se pose d’ores et déjà comme le parti qui récoltera le plus grand nombre d’élus.

Articles de meme catégorie

L'express quotidien du 09/03/2025

Derniers articles