Vingt-deux ans après, les accords d’Oslo, non seulement n’ont pas tenu une année ou presque avec la reprise des agressions de l’entité sioniste contre les Palestiniens et qui a annexé plus de territoires, mais il s’agit d’accords qui ont donné lieu à une bantoustanisation de la Palestine.
C’est ainsi que l’entité sioniste, dans ses cauchemars expansionnistes, avec l’appui des pays de l’OTAN et à leur tête les États-Unis, a créé l’enclave de Ghaza, directement après des accords de paix qui ont, formellement, obligé l’OLP, sous la direction de Yasser Arafat, à accepter le droit de l’entité sioniste ‘’à une existence en paix et sécurité’’.
Contre quoi ? Presque rien pour les Palestiniens, ce petit peuple fier et courageux, mais qui ploie chaque jour sous le poids de la misère et de la pauvreté ; en contrepartie de cet accord qui s’est avéré un piège mortel pour la cause palestinienne, l’entité sioniste ‘’reconnaît’’ l’OLP comme seule organisation représentante légitime du peuple palestinien. ET c’est tout.
Exit donc tous les autres mouvements de la résistance palestinienne, dont le Hamas, qui, aujourd’hui, est le seul mouvement qui incarne réellement la cause et la résistance du peule palestinien contre l’expansionnisme et les agressions militaires répétées contre les Palestiniens, qui ont pris, depuis octobre 2023, toute la configuration, selon les conventions internationales et la charte de l’ONU, d’une extermination en règle, méthodique et systémique de la population de Ghaza, acculée sur moins de 2 kms carrés comme une bête que le monde occidental, celui de la défense des droits de l’homme, ne veut pas regarder ou, quand il faut défendre ce génocide, nous bassine avec le droit des ‘’israéliens’’ à vivre en paix sur leur sol et se défendent contre le terrorisme.
Mais, de quel sol et qui est l’entité terroriste à qui on veut prêter les habits d’un pays imaginaire ? N’est-ce pas les terres palestiniennes spoliées par des accords contre nature depuis Sykes-Picot, puis en 1948, en 1993 et aujourd’hui avec le feu vert de la plus puissante armée du monde pour une extermination en règle des Ghazaouis, coupables de ne pas vouloir mourir, disparaître d’une enclave préparée à cet effet depuis les accords de la honte, ceux d’Oslo, bénis par les Américains, qui alimentent ouvertement l’arsenal militaire sioniste pour faire disparaître la population Ghazaouis de la terre ?
En 1993, c’étaient bien des accords de bantoustanisation qui avaient été paraphés, pour qu’aujourd’hui, le monde assiste, médusé et avec beaucoup de lâcheté, à la deuxième phase de ces accords : l’élimination directe des Palestiniens de Ghaza, en attendant qu’arrive le moment de celle de la Cisjordanie occupée.
Pour que, demain, dans dix ou quinze ans, les sionistes vivront sur une terre ensanglantée, une terre d’où ont été extraits par les bombes et le phosphore, les habitants de ces territoires
Ce scénario n’est pas loin de celui préconisé par Trump récemment, qui voulait vider Ghaza de ses habitants et en faire une station balnéaire. En face, la réaction des pays arabes ne semble pas et n’a jamais été à la mesure de la gravité de la situation des Palestiniens. Jusqu’à quand ?
