Les habitants d’Azaghar, un village relevant de la commune de Beni Ksila, dans la wilaya de Béjaia, réclame de l’électricité, de l’eau, des établissements scolaire et de santé. Ils appellent les autorités compétentes, à intervenir pour trouver une solution radicale à leur calvaire qui perdure depuis des années.
Lounes Yahiaoui, un élu de l’APC de Beni Ksila, dresse un tableau noir sur la situation du village Azaghar, dépourvu des moyens les plus rudimentaires.
Il a soulevé, dans une déclaration à l’Express, plusieurs problèmes. Il s’agit, notamment, de l’école primaire « Ahmed Messaoudi » dont les portes sont fermées depuis 1998. « Les élèves du cycle primaire, notamment, ceux de la classe préparatoire, parcourent quotidiennement 4 kilomètres pour se rendre à l’école de Béni Ksila. Ce qui est éprouvant pour eux, bien que le village dispose d’une école primaire. « Il suffit de rénover cette école pour qu’elle rouvre les portes aux écoliers », explique notre interlocuteur.
Ce village de près de 400 habitants attire, chaque année, des milliers d’estivants, or, il est « malheureusement » confronté en période d’été au manque d’alimentation en eau potable et aux coupures récurrentes d’électricité. Pis encore, « des maisons ne sont toujours pas raccordées au réseau d’électricité ». L’élu demande aussi aux autorités compétentes d’accélérer les travaux de forage d’un puits. Lounes Yahiaoui appelle, en outre, à la régularisation administrative des habitations du village (formule auto-construction et cité de recasement).
Selon lui, le village Azaghar a bénéficié d’un projet pour la construction d’une salle de soin et d’un stade. Ces deux projets peinent à se concrétiser sur le terrain, regrette-t-il.