L’exploitation du gisement Lias Carbonaté «LD2», récemment découvert à Hassi R’Mel, débutera en novembre prochain, avec une capacité de production de 10 millions de mètres cubes par jour. C’est du moins ce qu’a déclaré, à la Radio chaîne I, le chef de projet Loucif Youcef.
En juin dernier, le groupe Sonatrach a annoncé avoir mis en évidence «un potentiel important » en hydrocarbures dans le réservoir Lias Carbonaté « LD2 » au niveau du périmètre d’exploitation de Hassi R’Mel. «L’évaluation préliminaire de ce potentiel a montré un volume qui varie entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat », a précisé Sonatrach dans un communiqué.
«Ces volumes constituent l’une des plus grandes réévaluations des réserves des 20 dernières années». Un programme de travaux de développement est en cours d’exécution pour confirmer les volumes estimés et réaliser des productions en fast track de l’ordre de 10 millions de m3 par jour à partir du mois de novembre 2022.
En juin dernier, le groupe Sonatrach a annoncé avoir mis en évidence «un potentiel important » en hydrocarbures dans le réservoir Lias Carbonaté « LD2 » au niveau du périmètre d’exploitation de Hassi R’Mel.
Avec l’entrée en exploitation de ce gisement, l’Algérie sera largement à l’aise pour honorer ses contrats énergétiques avec ses partenaires étrangers, notamment au vu de la forte demande de gaz en raison des changements géostratégiques et du contexte international particulier.
Le défi que vient de relever Sonatrach concerne par ailleurs, les délais réduits à 6 mois entre la date de la découverte d’un gisement et celle du début de sa production. En effet, le PDG de Sonatrach, M Toufik Hakkar, a mis l’accent, il y a un mois, sur « l’importance du temps réduit pour la production des premières quantités de gaz au niveau des nouveaux gisements grâce aux installations et aux puits existants, permettant de produire plus de 10 millions de m3/jour ».
Sur un autre registre, M. Hakkar avait annoncé que les accords liant Sonatrach à ses clients dans le domaine gazier allaient être revus et consacreront une révision des prix du gaz exporté par l’Algérie. « La révision des prix se fait avec l’ensemble des partenaires de Sonatrach sans tenir compte de la nature du partenaire », avait-il précisé.
Le premier responsable du Groupe national d’hydrocarbures a souligné également l’intérêt de nouveaux partenaires pour l’acquisition du gaz algérien. Il a notamment cité des demandes émanant de pays d’Europe de l’Est, des demandes qui « sont à l’étude actuellement » au niveau de Sonatrach.
