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Les entreprises des oligarques emprisonnés passent aux mains de l’État

Sur instruction du gouvernement, les entreprises appartenant aux oligarques emprisonnés, Tahkout, Kouninef, Mazouz, Larbaoui, Metidji, etc. vont désormais passer sous la coupe du Conseil des Participations de l’État (CPE), une instance gouvernementale qui sera chargée de la remise sur rails de ces entreprises.

Cette décision fait suite aux blocages inutiles que connaissent les entreprises des hommes d’affaire emprisonnés, et qui sont pratiquement en situation irrégulière et de non solvabilité vis-à-vis des banques d’État. D’autres problèmes avaient surgi après l’emprisonnement des oligarques, dont
l’accaparement du foncier industriel, et qui a été acquis de manière légale par certains oligarques.

De ce fait, il fallait recourir d’abord, à la justice pour prendre possession de biens qui mettaient en péril postes de travail, équilibre économique et domaines fonciers. Les réglages juridiques opérés, avec notamment la décision de saisie des biens de tous ceux qui ont été définitivement jugés et condamnés, il était de l’ordre des choses de passer à l’étape suivante, à savoir faire passer les désormais ex-entreprises des Tahkout, Kouninef, Mazouz, Larbaoui, Metidji et consorts sous la coupe de Conseils d’administration des sociétés d’État.

Selon les lois algériennes, le Conseil des Participations de l’État (CPE) est une instance gouvernementale en lien avec l’organisation , la gestion et la privatisation des entreprises publiques économiques . Le CPE est chargé de fixer la stratégie globale en matière de participations de l’État et de
privatisation ; de définir et de mettre en œuvre les politiques et programmes concernant les participations de l’État ; de définir et d’approuver les politiques et programmes de privatisation des entreprises publiques économiques, enfin, d’examiner et d’approuver les dossiers de privatisation.
Par le biais du CPE, l’État exerce son rôle de propriétaire des actifs confiés aux Sociétés de Gestion des participations

Le mérite de pareille initiative est déjà de commencer à travailler sur du solide, avec ce qui existe, à savoir une spécialisation, des outils de travail, une main-d’œuvre et une technicité déjà opérationnelle. L’antécédent Al Khalifa semble avoir été retenu, en ce sens où il n’est plus imaginable de faire table rase des points engrangés dans le passé, de tourner le dos à un savoir-faire déjà acquis et de mettre à la porte des centaines de milliers de salariés, qui ont la qualification de continuer à mener à bien le projet.

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