Les accidents de la circulation impliquant les transports de voyageurs en Algérie, sont fréquents. Encore un carnage sur nos routes. Dans la nuit de samedi à dimanche, une collision frontale entre un bus de transport de personnels et un camion-citerne transportant une grande quantité de fuel a fait neuf morts. Onze blessés sont également à déplorer dans ce drame qui s’est produit aux environs de 22 heures sur la RN 03, à 183 km de Bordj Omar Driss dans la wilaya d’Illizi.
Lundi dernier, deux personnes ont trouvé la mort et trois autres ont été blessées, dans un accident survenu sur la RN 40 au niveau de la commune de Rechaïga, dans la wilaya de Tiaret. Une forte collision entre deux véhicules touristiques s’est produite vers 8h du matin causant la mort sur le champ de deux occupants des véhicules.
Le même jour, à Tindouf, le bilan d’un autre accident de la route est beaucoup plus lourd. Un accident impliquant un bus de transport de voyageurs et un camion du type semi-remorque, a provoqué le décès de six personnes et des blessures à 16 autres à hauteur du village de Hassi Khabi.
Ainsi dire, pour des raisons qui restent à déterminer, nos routes sont comme un tombeau à ciel ouvert. Le facteur humain reste la principale cause de ces accidents (+96%), notamment en raison du non-respect du code de la route et de la distance de sécurité, de l’excès de vitesse et du manque de concentration au volant, outre l’état du véhicule.
Une véritable réflexion devrait être engagée afin, du moins freiner l’hécatombe, nos routes étant devenues un cercueil à ciel ouvert. En Algérie, comme dans d’autres pays, les accidents de la circulation routière continuent de faire un grand nombre de morts et de blessés.
Évidemment, l’inévitable intensification de la circulation routière ne fera qu’accroître le nombre des tués et blessés. Que faire ? Pour beaucoup, la sensibilisation doit jouer un rôle moteur pour arrêter cette hécatombe. Mais est-ce suffisant ? Faire respecter les règles relatives à la sécurité de la circulation fait partie d’une politique intégrée de sécurité routière à mettre en place dans le pays.
Aucune organisation à elle seule ne peut prétendre à elle seule épuiser un tel sujet. Aucune institution ne peut seule arrêter l’hécatombe. Mais, à l’évidence, l’effort de tous, associations, particuliers, pouvoirs publics devra se poursuivre dans la durée et s’intensifier encore pour permettre, par l’évolution des technologies et des comportements, de freiner l’hécatombe sur les routes.