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Alger

La lutte contre la corruption est juste

La présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mousserati, et les membres de l’institution prêteront serment, demain, mercredi 31 août, à la Cour d’Alger, a indiqué mardi un communiqué de l’instance.

« Suite à l’installation de la présidente et des membres de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, par le Premier ministre, en juillet dernier, et en application des dispositions de l’article 25 de la loi 22-08 du 5 mai 2022, fixant l’organisation, la composition et les attributions de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, la présidente de l’instance, Dr Salima Mousserati, et mesdames et messieurs les membres prêteront serment le 31 août 2022 à la Cour d’Alger », a précisé le communiqué.

Présidée par Mme Mousserati , la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption « compte douze membres, dont trois choisis, par le président de la République, parmi les personnalités nationales indépendantes, trois magistrats, un de la Cour suprême, un du Conseil d’État et un de la Cour des comptes, trois personnalités indépendantes choisies, sur la base de leurs compétences en matière financière et/ou juridiques ainsi que de leur intégrité et de leur expérience dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption, respectivement par le président du Conseil de la nation, le président de l’Assemblée populaire nationale et le Premier ministre ou le Chef du Gouvernement, selon le cas, et trois personnalités de la société civile, choisies parmi les personnes connues pour l’intérêt qu’elles portent aux questions relatives à la prévention et à la lutte contre la corruption, par le président de l’Observatoire national de la société civile », a ajouté la même source.

La présidente et les membres de l’instance ont été nommés par deux décrets présidentiels en date du 17 juillet 2022 pour un mandat de cinq années, a souligné le communiqué.

Au cours de ces dernières années, l’Algérie a voulu avancer dans la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la corruption, en créant un organe indépendant de lutte contre la corruption et en adoptant la loi anti-corruption.

Le pays s’inscrit, par ailleurs, dans une philosophie de gouvernance en collaboration avec la société civile. Il reste cependant beaucoup à faire avant que les détails de la mise en œuvre des changements soient connus et compris.

Tout le monde sait que l’absence d’une bonne gouvernance en termes de transparence, de responsabilité et de contrôle, laisse davantage le champ libre aux versements de pots de vins, à la dilapidation des deniers publics et abus de fonction.

La lutte contre la corruption passe donc par le renforcement des institutions permettant une gouvernance saine autorisant une meilleure croissance économique du pays.

La gouvernance désigne aussi un mouvement de décentrement de la réflexion, de la prise de décision, et de l’évaluation, avec une multiplication des lieux et acteurs impliqués dans la décision ou la construction d’un projet. Les bonnes pratiques de gouvernance dictent que la gestion doit être accomplie par une organisation dont la compétence est reconnue.   

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