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Alger

La presse espagnole fait le procès de Pedro Sanchez

 Six mois après le début de la crise, l’Espagne dévoile ses efforts pour apaiser les tensions et lisser les aspérités avec l’Algérie.

   La presse espagnole a souligné dans ses éditions de dimanche, les six mois de crise diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne et les terribles conséquences pour l’économie.

 La presse espagnole a affirmé en outre, que l’ambassadeur d’Algérie n’était toujours pas revenu à Madrid six mois après son retrait, après la décision du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez de changer sa position sur la juste cause sahraouie : « Chaque membre du gouvernement, de Sanchez à son ministre des Affaires étrangères, a tenté de faire de son mieux », a-t-elle ajouté. José Manuel Alparís, s’est efforcé ces derniers mois d’apprécier l’importance de la relation avec l’Algérie et l’Espagne pour obtenir les meilleures relations.

   Entre-temps, la guerre en Ukraine et la crise énergétique est intervenu, selon la presse espagnole, à un moment inopportun pour placer l’Algérie dans une position avantageuse. L’Algérie étant l’un des principaux fournisseurs de gaz et de pétrole de l’Union européenne, d’où l’attraction des autorités des pays de l’Union européenne en quête d’alternatives à l’approvisionnement en gaz.

   De nombreux dirigeants européens ont fait l’étape de la capitale algérienne, disent ces médias, dont le Premier ministre italien, Mario Draghi, qui a réussi à augmenter l’approvisionnement en gaz de son pays via le gazoduc Transmed. Le président français Emmanuel Macron l’a fait fin août. L’Algérie et la France ont signé plusieurs accords dans le cadre du renouvellement du partenariat entre les deux pays.

 « Tout au long de ces mois, l’Espagne était convaincue que Sonatrach respecterait les contrats et qu’il y aurait un accord définitif sur leur renouvellement. Mais ils ont précisé que cela relevait de la responsabilité des deux sociétés.

  « Dans ce contexte, Sanchez a voulu tendre il y a deux semaines un rameau d’olivier vers l’Algérie. Le Premier ministre espagnol a confirmé lors de sa visite à Berlin, aux côtés du chancelier allemand Olaf Schulz qu’il souhaitait se rendre en Algérie. Selon la presse espagnole, le désir exprimé par Sanchez a été reçu froidement en Algérie, et il n’y a pas eu de réponse, ni affirmative ni négative.

   Pour Alger, ce ne sont pas des mots qui vont détendre le climat glacial entre Alger et Madrid, mais bel et bien des actes, concrets et perceptibles, et dans ce domaine, l’Espagne n’a encore rien fait de tangible. Peut-être serait-il temps pour les Espagnols de commencer à faire un premier pas…

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