Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a affirmé dimanche dernier que l’excédent de la balance commerciale devrait dépasser les 17 milliards de dollars à la fin de l’année 2022. « La balance commerciale a enregistré un excédent de 14 milliards de dollars à la fin août et nous prévoyons un excédent de plus de 17 milliards de dollars à fin 2022 », a précisé M. Benabderrahmane dans une allocution prononcée à la clôture de la réunion Gouvernement-walis, tenue au Palais des Nations.
Selon le Premier ministre, la valeur des exportations hors hydrocarbures a atteint 4,4 milliards de dollars à fin août et devrait atteindre 7 milliards de dollars à la fin 2022. Ainsi, l’exécutif réalisera l’objectif que lui a tracé le président de la république Abdelmadjid Tebboune.
Concernant les réserves de change, elles ont enregistré récemment « une nette augmentation, dépassant le taux prévu », a fait savoir M. Benabderrahmane qui a rappelé les rapports internationaux des différentes instances selon lesquels le taux de change de la monnaie nationale affiche une amélioration notable. Chose qu’a confirmée le président dans son discours à l’occasion de la rencontre gouvernement-Walis. « La plupart des indicateurs sont aujourd’hui au vert », a indiqué le chef de l’Etat.
Prenant à témoin les institutions internationales les plus rigoureuses à l’instar de la Banque mondiale et de la FAO, Abdelmadjid Tebboune a souligné que la situation de l’Algérie aux plans régional, continental et international, s’est améliorée grâce à la série de mesures prises notamment en matière de lutte contre l’inflation et d’appréciation du dinar.
Au regard de ces indicateurs positifs, « les prémices de la relance économique commencent à apparaître », a rassuré le Premier ministre qui a précisé que le programme de « développement ambitieux » initié par le président de la République se concrétise actuellement en dépit des circonstances difficiles qu’a traversées le pays en raison des répercussions des crises ayant affecté le monde ces deux dernières années.
L’amélioration de la performance de la macroéconomie a pu être possible grâce, a-t-il expliqué, à « la sagesse du président de la République dans la gestion des affaires de l’Etat à travers la redynamisation des secteurs qui font office de catalyseur de la croissance économique avec comme outils la politique de maîtrise des importations ».
Le Premier ministre a précisé que la politique du commerce extérieur adoptée actuellement visait à « réguler et rationaliser les importations et non pas les freiner, contrairement aux allégations de certaines parties malveillantes ». Cela favorisera « la protection du produit national pour que nous assoyons un tissu agricole et industriel développé constituant la pierre angulaire d’une économie nationale solide qui garantira au pays sa sécurité nationale dans son sens global », a soutenu le Premier ministre.