On l’aura constaté de manière édifiante, puisque les frais déboursés ont été à la démesure de la flambée, les prix des articles scolaires de cette année ont dépassé l’entendement. Certains articles ont presque triplé de prix. Les ménages ont été laissés littéralement sur le carreau.
Pourquoi cette flambée subite ? Le ministère du Commerce, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, nous devait bien une explication. Hier, son représentant, Sali Kolli, a essayé de présenter un argumentaire convaincant.
En effet, Sami Kolli, directeur général des activités commerciales et de l’organisation au ministère du Commerce, a déclaré que les prix élevés des fournitures scolaires sont dus à la suspension de la production ces dernières années en raison de la pandémie de Corona. Et quand la production a repris, elle est revenue avec un rythme inférieur par rapport à ce qui se faisait auparavant.
Sami Kolli a indiqué sur les ondes de la radio nationale, que le ministère du Commerce a accompagné la rentrée scolaire en créant des points de vente de fournitures scolaires « aswaq errahma », qui ont atteint le nombre de 78 marchés à travers le pays.
Il a souligné que ces marchés répondaient aux demandes des citoyens. Et cela a dynamisé l’entrée sociale avec le témoignage de chacun, notamment des parents d’élèves. Dans le même contexte, Qoli a souligné que tous les acteurs des différents secteurs ont été recrutés pour réussir la vente des fournitures scolaires : « Nous avons commencé ces préparatifs depuis le début du mois d’avril de cette année. Où il y a eu des réunions intensives avec tous les partenaires et acteurs, qu’il s’agisse d’organismes officiels ou de secteurs ministériels, notamment les professionnels et producteurs locaux, où nous avons cherché à avoir un grand sens des responsabilités ».
Le même intervenant a souligné que l’Algérie dispose d’un potentiel d’investissement dans le domaine des fournitures scolaires, « grâce à la loi sur les investissements, ainsi que la grande expérience acquise par les importateurs et les professionnels, qui sont aujourd’hui au nombre de 58, et beaucoup d’entre eux investissent aujourd’hui dans la production de fournitures scolaires ».