Délaissée, poignardée, trahie par certains pays arabes qui ont foulé au pied les préceptes de l’Islam et le droit international en normalisant leurs relations avec l’Etat hébreux, la cause palestinienne vient de revenir depuis Alger sur le devant de la scène international.
Le palais des Nations (Club des pins) qui a vu un certain 15 novembre de l’année 1988 la proclamation de la naissance de l’État palestinien a abrité à l’occasion du 34e anniversaire de cette proclamation la signature d’un accord historique entre les factions de la résistance palestinienne. Par cette réconciliation et cette réunification des différentes factions, une nouvelle page vient de s’ouvrir pour le combat des Palestiniens pour le recouvrement de la souveraineté sur leurs territoires occupés par l’entité sioniste. La «Déclaration d’Alger » met, en effet, fin à 15 ans de divisions et offre de belles opportunités aux Palestiniens pour donner une nouvelle impulsion à leur lutte.
Car, ce sont justement les tiraillements et divisions qui rongent les rangs palestiniens qui ont encouragé l’entité sioniste à redoubler de férocité et de faire étalage en toute impunité de son expansionnisme sanglant. C’est également ces divisions et ces tiraillements des rangs palestiniens qui ont permis que des pays arabes fassent dans les retournements de veste périodiques, la duplicité mielleuse et la politique de l’autruche.
La dispersion des rangs palestiniens a causé des torts importants à la cause palestinienne et l’initiative algérienne vient à point nommé pour ressouder les rangs dispersés des Palestiniens et redonner de la force à leur lutte libératrice. On assistera certainement dans les jours qui viennent à des repositionnements et même à un regain d’intérêt de la part de la communauté international à la question palestinienne. Car l’éloignement effectué par certains pays arabes et musulmans par rapport à la cause palestinienne et leur soutien hypocrite à la résistance des Palestiniens outre d’avoir encouragé les sionistes à multiplier leurs agressions, a refroidi l’intérêt de la communauté internationale par rapport à cette question. Et c’est tout à fait logique. Car comment demander à des Occidentaux, par exemple de soutenir le combat des Palestiniens, quand leurs « frères arabes » s’en moquent comme d’une guigne et se lient même d’amitié avec le bourreau sioniste.
L’histoire retiendra que l’Algérie connue pour ses fermes positions en diplomatie et en politique étrangère a toujours été fidèle à la cause palestinienne et n’a jamais lésiné sur aucun effort aussi lourd soit-il pour la soutenir et l’accompagner.